jeudi 29 octobre 2009

Marie de la Trinité

Paule de Mulatier est née à Lyon le 3 juillet 1903.

Septième enfant d’une famille d’industriels, elle connaît une enfance difficile : tempérament colérique, maladies fréquentes, scolarité chaotique sont autant d’épreuves qu’il lui faut surmonter. Elle découvre très tôt sa vocation religieuse.

Attirée par la vie contemplative du Carmel, elle entre cependant en 1930 chez les Dominicaines missionnaires des campagnes et elle y devient rapidement 1re assistante générale (septembre 1932) et maîtresse des novices (1933)

Entre 1942 et 1946, elle écrit des carnets spirituels où elle relate les lumières, expériences et paroles reçues à l’oraison. De ces 35 carnets (3250 pages), il manque le n° 20 confié à Jacques Lacan et jamais rendu.

En 1945 elle sombre dans une dépression qui durera près de dix ans. Échappant de peu à la lobotomie, elle entreprend une cure analytique avec Lacan de 1950 à 1953. Pour hâter sa guérison, elle décide de recourir à des traitements chimiques violents lors d’une cure à Bonneval en 1954.

Pendant ses années de maladie et de soin, Marie de la Trinité vit à Paris. Elle suit des cours de catéchèse, étudie le grec et l’hébreu, a des contacts avec des représentants d’autres spiritualités. Malgré sa maladie, elle participe activement à la préparation du Chapitre général de 1952 et à la révision des Constitutions au cours des années 1953-54.

En 1956, elle entreprend une formation de psychothérapeute, avec l’appui de Mgr Feltin. Lacan la conseille pour ses travaux d’étudiante. A l’hôpital Vaugirard où elle est stagiaire, les médecins lui confient certains cas.

En décembre 1959, elle choisit de revenir à Flavigny auprès de la mère fondatrice. Elle reste près d’elle jusqu’à sa mort en 1969 l’aidant à mettre en ordre ses archives et manuscrits.

Lorsque la congrégation quitte Flavigny, en 1970, elle choisit d’y rester seule, dans une dépendance de l’ancien couvent, la « cambuse ». Elle reprend alors ses carnets pour les dactylographier. Sa vie est désormais celle d’une simple dominicaine missionnaire des campagnes auprès des habitants qui aujourd’hui encore se souviennent d’elle.

Déjà sauvée du cancer en 1971, elle est opérée une nouvelle fois et meurt le 21 novembre 1980.
http://www.mariedelatrinite.org/-Qui-est-Marie-de-la-Trinite-.html
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lorsque je vois que quelqu'un sombre dans la dépression je me dis "ah une adepte de ma théorie"...
et lorsque j'ai lu que Marie de la Trinité - que je ne connaissais pas - a sombré dans la dépression en 1945 alors que je trouve ensuite qu'elle est née en 1903... ben j'ai vu juste... mais je n'ai pas de mérite... les cycles humains s'appliquent aussi... aux saintes :-)
dépression septennale des 42 ans par conséquent.

voici ses périodes critiques :

1903
1910
1917
1924 21 ans
1931 28 ans Dominicaines et déjà déprimée (3)
1938 35 ans
1945 42 ans dépression
1952 49 ans "cure" chez Lacan (1)
1959 56 ans retour définitif à Flavigny
1966 63 ans
1973 70 ans
1980 77 ans décès septennal en E15 jour critique émotionnel (en année septennale et en jour septennal : porte et portail "adéquats") (2)

novembre 1980.
Je 20
Ve 21 E(15)
Sa 22 P(1)
Di 23

(1) Freud et Lacan... et bien d'autres, ont soigné des quantités invraisemblables de dépressions septennales... sans le savoir : la dépression septennale est l'une des dépression graves les plus fréquentes. elle est facile à repérer puisqu'elle se déclare à l'arrivée d'un âge septennal et donc à l'arrivée d'une période critique septennale (environ six mois avant l'anniversaire septennal). son évolution dépend d'un ensemble de facteurs divers : en général elle s'arrête l'anniversaire suivant l'anniversaire septennal, mais elle peut persister un septennat entier avec des aggravations ou "rechutes" à l'arrivée de la période critique septennale suivante (ci-dessus apparemment à 49 ans) et même persister la durée d'un second septennat. ce mécanisme encore ignoré aujourd'hui reste à découvrir et à étudier.
(2) il y a de bons moments pour décéder et des moments moins bons : le jour critique émotionnel et la période critique septennale, le jour critique physique aussi, sont en quelque sorte des moments "optimaux" car ce sont des "porte" et "portail" - par lesquels on arrive à la naissance... et par lesquels nous sommes sensés repartir au moment du décès...
cela aussi reste encore à découvrir et à étudier : c'est un programme intéressant et très consistant encore sur la planche, pour l'humain... et des découvertes en perspectives qui vont révolutionner tout ce qui commence par psy...
(3)« Je ne suis qu’une petite misère de rien, que Dieu veuille bien se servir de cette misère pour sa gloire, selon qu’il le voudra », écrit la jeune fille, alors âgée de 27 ans.
http://www.famillechretienne.fr/croire/saints-et-peres-de-l-eglise/marie-de-la-trinite-une-mystique-par-dela-la-depression-le-neant-et-la-grace_t9_s57_d54344.html

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