drame

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/05/article_1969-a-saint-aybert-deux-petites-victime.shtml
1969, à Saint-Aybert : deux petites victimes, pas de meurtrier
vendredi 05.08.2011, - La Voix du Nord
Derrière une ferme, dans un chemin de terre, plantée dans un talus depuis quarante ans, une croix se dresse en mémoire d'Odile, 11 ans, et d'Agnès, 13 ans, les deux soeurs retrouvées poignardées à côté de leur tandem un soir de ducasse. C'était en août 1969... Les deux petites avaient boudé la fête. Elles étaient parties cueillir dans le bois de Saint-Aybert (au nord-est de Valenciennes) des fleurs pour leur maman décédée un an plus tôt. Les enquêteurs ont retrouvé leur bouquet, à côté de leurs corps sans vie.
Fausses pistes
Après des appels à témoins infructueux et plusieurs fausses pistes, les gendarmes étaient certains d'avoir trouvé leur homme, un voisin, le dernier à avoir vu les petites filles vivantes, s'enfonçant dans le bois de Saint-Aybert.
Seulement, voilà. Malgré les aveux, dénoncés très vite par le voisin incarcéré, aucune preuve n'a été trouvée. Deux mois après l'arrestation très médiatique du principal suspect, l'homme a retrouvé sa liberté et la famille des deux petites filles n'a jamais su ce qui s'était passé.
Dans ce village situé tout près de la Belgique, ce double meurtre non élucidé est resté comme une plaie ouverte. Qu'on soit du côté des victimes ou de celui du voisin finalement blanchi, la chape de plomb s'est installée. Et perdure, aussi solide et immuable que la croix visible de l'autoroute construite cette année-là. •
DIANE LENGLET

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on pourrait regarder si on trouve un jour critique (jour de pulsions) le jour du crime...
pas une preuve... mais une indication supplémentaire pour l'un ou l'autre côté de la balance...