ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
dimanche 2 décembre 2012
quintuple meurtre de Coransez
Quintuple meurtre de Corez : le père à nié jusqu'à la mort
Condamné aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre de ses cinq enfants, dans la nuit du 21 au 22 avril 1901, à Corancez, Édouard Brierre n’a cessé de clamer son innocence.
«J’avais à peine dépassé les grandes portes qu’un individu se jeta sur moi et me porta des coups d’un instrument tranchant. Un autre individu, que je n’ai pas vu, m’a frappé la tête. J’ai perdu connaissance et je ne me rappelle plus rien. Plus tard, je me suis traîné comme j’ai pu sur la route où j’ai crié : “Au secours?!”»Blessures superficielles Il est 3 heures du matin, le 22 avril 1901. Réveillé par les cris, le dénommé Bouvet se précipite chez son voisin, Édouard Brierre, à Corancez. Il le trouve étendu dans sa cuisine, blessé. D’autres voisins, les frères Baron, arrivent à leur tour. Ils vont découvrir un spectacle insoutenable. Dans une première chambre, Laurent, huit ans, le seul fils de Brierre, gît la tête défoncée, les mains jointes. Flora, quinze ans et demi, Béatrix, onze ans, Laure, sept ans et Célina, quatre ans, ses quatre sœurs, sont retrouvées étendues dans une autre pièce, assassinées de la même façon. Germaine, quatorze ans, a échappé au massacre car elle vit chez sa tante, à Paris, où elle travaille dans une confiserie. Au matin, les gendarmes à La Bourdinière procèdent aux premières investigations dans la ferme et investissent le village en émoi.
Édouard Brierre, dont les blessures sont superficielles, à l’exception d’une plaie à deux centimètres du cœur, est jugé en état d’être interrogé. Et tout de suite, ses déclarations paraissent suspectes. Né le 26 novembre 1859 à Montainville, veuf depuis trois ans, il dirige une entreprise d’abattage et élève seul ses six enfants.(.....)
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2012/12/02/quintuple-meurtre-de-corez-le-pere-a-nie-jusqu-a-la-mort-1356811.html
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Le crime de Corancez – Brierre est
décédé au bagne et jusqu'à sa mort n'a
cessé, on le sait, de protester de son innocence. Or, un véritable coup de théâ-
tre vient de se produire : un chemineau
s'est présenté jeudi à la gendarmerie de
Tours pour s'accuser d'être l'auteur du
crime pour lequel Brierre est mort au
bagne. Dit-il bien la vérité ? c'est ce
que la justice ne saurait tarder à éclaircir mais toujours est-il que le chemineau a donné de tels détails du crime
dont il s'accuse que l'on se demande
avec angoisse s'il n'a pas dit vrai, d'autant plus que quatre jours après le
crime, le juge d'instruction, chargé de
l'affaire de Corancez, avait reçu une
lettre d'un chemineau s'accusant du
quintuple crime.
7 AOÛT 1910
http://lesamisdebonneval.free.fr/Gazette%2028.pdf
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voici la situation cyclique de Brierre, puisque nous avons sa date de naissance, si elle est juste :
22 avril 1901 (26/11/1859)
Me 17 P(7)
Je 18
Ve 19
Sa 20 E(1)
Di 21
Lu 22 P(12) I(9)
Ma 23
Me 24
Je 25
Ve 26
Sa 27 E(8)
l'indice le plus intéressant est probablement la situation précise à l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans (Brierre a 41 ans et 5 mois)
le jour du crime est moins clair puisque l'on s'attend en général à un jour critique émotionnel (E1 le plus fort des quatre, se trouve toutefois samedi quasiment un jour avant, le massacre ayant été commis dans la nuit de dimanche à lundi) mais P12 et i9 sont également des jours "pulsions". (1)
le jour critique émotionnel est cependant surtout présent s'il s'agit d'un accès de rage, colère ou folie soudaine. il l'est moins s'il s'agit d'un plan prémédité et ruminé à l'avance.
on a du mal à croire que deux individus (d'après le récit de Brierre ils étaient deux) qui auraient attaqué tout le monde cette nuit là, auraient épargné le père tout en tuant de façon certaine les enfants...
pas de nouvelles apparemment du chemineau qui s'est accusé des meurtres... juste quelques jours après, ni de celui qui aurait écrit une lettre en 1910 pour s'en accuser...
le fait de nier définitivement le drame est plausible également surtout dans la mesure où la période critique septennale est une période trouble, notre période Hyde : c'est donc lui qui a commis le crime, et non pas Jeckyll qui lui succède après le passage dans la période critique, Jeckyll qui se considère comme étranger à l'affaire...
(1) édit 2/03/2015 : on retrouve finalement le jour critique intellectuel i9 que j'ai entre-temps, et après plus d'exemples et expérience... appelé le "jour des tueurs"...
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