Le 15 mars, Staël a réuni toutes les lettres de Jeanne et va les rendre à son mari en lui disant : « Vous avez gagné. »
Le 16 mars, après avoir tenté la veille d'ingurgiter des barbituriques, le peintre sort de son atelier referme la porte, monte l'escalier qui conduit à la terrasse de l'immeuble, et de là, se jette dans le vide. Auparavant, il a écrit à Jacques Dubourg, qui a toujours été son soutien le plus fidèle et le plus désintéressé. Dans une lettre datée du 16 mars 1955, il lui demande de mettre en ordre des questions matérielles, comme si de rien n'était, mais avec deux dernières lignes en forme d'adieu : « J'ai commandé chez un petit menuisier ébéniste près des remparts deux chaises longue en bois dont j'ai payé une, cela pour Ménerbes. Au soin de la douane il reste toujours, les papiers sont à la compagnie générale qui transporta mes tableaux la dernière fois, tous les papiers concernant ces petites chaises et tabourets que j'ai achetés en Espagne, aussi pour Ménerbes. Je n'ai pas la force de parachever mes tableaux. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. De tout cœur. Nicolas. »
Toutefois c'est à sa fille, Anne de Staël que le peintre a écrit sa dernière lettre. Anne avait alors 13 ans. (Wikipédia)
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c'est un suicide septennal à l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans...
sa situation :
mars 1955 (5/01/1914)
Ve 11 I(26)
Sa 12
Di 13 P(1)Lu 14 E(8)
Ma 15
Me 16
Je 17
Ve 18 P(6)
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