Elle retrouve sa fille six ans après l'avoir cru morte dans un incendie
Luz Cuevas avait cru que sa fille était morte dans un incendie. Delimar
n'avait que dix jours quand une femme l'a en réalité kidnappée, et a mis
le feu à la maison pour couvrir ses traces. Six ans après Luz et
Delimar ont été réunies. Et la ravisseuse a depuis été condamnée à une
peine maximum de 30 ans de prison. Le calvaire de Luz Cuevas a duré six
ans. Six ans durant lesquels la police a insisté pour qu'elle croie à la
mort de sa fille, qui aurait dû mourir dans l'incendie de la maison
familiale, à Philadelphie (Etats-Unis), alors qu'elle n'avait que dix
jours.
C'était en 1997. Mais la petite Delimar n'avait pas péri
dans le sinistre. En réalité, c'est une femme en mal d'enfants qui l'a
enlevée et a mis le feu pour couvrir ses traces.
Elle a ensuite élevé l'enfant comme si c'était la sienne, pendant six
ans. En 2003, la ravisseuse, qui s'appelle Carolyn Correa, a été invitée
par la famille biologique de Delimar à une fête d'anniversaire d'un
autre enfant. Car elle était liée par alliance au père, Pedro Vera.
Lors de cette fête, Luz a reconnu les fossettes de sa fille et a alors
usé d'un subterfuge pour l'approcher discrètement. Elle lui a fait
croire qu'elle avait du chewing-gum dans les cheveux et lui en a arraché
un, avant de se rendre à la police pour faire une comparaison ADN.
Les résultats étaient formels. Delimar, que Carolyn Correa avait
rebaptisé Aaliyah, a été rendue à ses parents en mars 2004 après une
longue bataille judiciaire.
Sa ravisseuse, qui a reconnu les faits, avait accusé le père biologique
de l'avoir aidée à voler son bébé. Mais aucune preuve matérielle n'a
permis d'accuser une autre personne, comme l'expliquait Fox News.
Cette femme, qui avait 43 ans au moment des faits, a été
condamnée en septembre 2005 à un maximum de 30 ans de prison pour
enlèvement d'enfant, incendie criminel, dissimulation de preuves et
soustraction d'un enfant à l'autorité parentale.
Elle pourrait toutefois prochainement sortir de prison et donc ne pas
aller au bout de sa condamnation si son état psychique le nécessite.
A l'époque du procès, déjà, son avocat avait tenté de faire valoir
l'état psychotique de sa cliente lors du kidnapping, expliquant qu'elle croyait vraiment avoir été enceinte et que ce bébé était le sien. Mais le juge avait malgré tout appliqué une lourde peine.
http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/elle-retrouve-sa-fille-six-ans-apres-avoir-cru-morte-dans-un-incendie
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(période critique septennale des 42 ans - rythmes courts à voir)
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