samedi 28 avril 2012

Nestor Pirotte

Nestor Pirotte, ou « le tueur fou », né le 5 janvier 1933 ,mort le 29 juillet 2000 à Sosoye à proximité d’Yvoir, était un tueur en série belge et considéré comme l’un des pires criminels belges du 20e siècle avant Marc Dutroux. Il a été condamné pour avoir assassiné à trois reprises, en plus d’être soupçonné de quatre autres meurtres (.....)

Nestor Pirotte a été le premier tueur en série belge. Son parcours, jalonné de sept meurtres, illustre la faillite d'un système judiciaire trop permissif. Hâbleur et incroyablement persuasif, le bandit qui veut se croire membre de la noblesse tue à chaque fois qu'il est libéré de prison.(.....)
Le scénario de son premier assassinat reste toutefois extrêmement sommaire. La nuit du 20 au 21 avril 1954, muni d'une barre de fer, le jeune homme avide d'argent se poste derrière l'étable de l'une de ses grands-tantes, dont il vient d'apprendre qu'elle a vendu ses bêtes. Dès que la fermière apparaît, il lui fracasse la tête. Mais il a beau fouiller toute la maison, il ne met pas la main sur le magot. En bonne fermière, Celina Debonny avait déjà acheté un nouveau cheptel. 642 francs belges (environs 15 euros), ramassés sur la cheminée, c'est là la maigre recette de ce premier crime barbare.(.....)

Pirotte a 21 ans lorsqu'il est arrêté.(.....)
Nestor Pirotte est condamné en octobre 1955 à la peine de mort, qui existe alors encore dans les textes belges, mais est systématiquement transformée en prison à perpétuité.
Il décide alors de se faire passer pour malade mental. Il se vante de pratiques sexuelles déviantes, avale des barbituriques. En vain : le psychiatre décèle chez lui la manipulation. Mais son comportement névrotique, ses crises d'hystérie à répétition finissent par s'avérer payants : en 1957, il est transféré dans un établissement de soins psychiatriques spécialisé, baptisé en Belgique «établissement de défense sociale». (.....)
À force de persuasion, Nestor Pirotte obtient une libération conditionnelle, après quatorze ans d'enfermement.

Las. Ses démons le mènent directement vers la récidive. Libre, Nestor Pirotte se veut riche. D'ailleurs, il n'est plus Nestor Pirotte : il est un grand aristocrate baptisé comte de Meeûs, de Larivoisière, de Leidekerque…
C'est le comte de Ribeaucourt qui prend rendez-vous, le 14 mai 1968, avec le patron de l'agence de la banque BBL à Genval, au prétexte de négocier discrètement un prêt important. Il tire à bout portant avant de s'enfuir, cette fois, avec un beau butin.
Il n'a eu que le temps de s'offrir une luxueuse montre en or avant d'être arrêté et écroué, quelques jours plus tard.
Mais onze ans plus tard, il obtient encore une libération conditionnelle. Il a miraculeusement convaincu l'administration…

Il investit immédiatement dans une voiture de luxe, se lance dans de multiples commerces douteux, séduit les filles qu'il abreuve de ses mensonges habituels. Quelques mois plus tard, ses finances sont à sec. Il acquiert un calibre 38 et invente une histoire de lingots d'or, avec laquelle il appâte un couple de sa connaissance. Contre 3 millions de francs belges, il aurait abattu froidement les candidats à l'achat de cet or imaginaire, son ancienne maîtresse y compris, ainsi que leur jeune émissaire. Ce soir-là, même le chien a été a été liquidé.
Tous les témoins étant morts, la justice estime les charges insuffisantes pour une condamnation. Toutefois, le parquet décide de révoquer sa conditionnelle… et Nestor Pirotte est de nouveau interné.

Mais il connaît les lieux : une simple corde lancée par-dessus le mur une nuit d'août 1981 suffit à lui rendre la liberté. «Comme ce cousin m'a toujours ressemblé !», fait-il mine de s'exclamer devant sa logeuse lorsque son portrait est diffusé à la télévision. Naïvement, celle-ci l'aide à teindre ses cheveux en roux et à se faire une permanente «crollée» (bouclée, selon une expression belge).

C'est donc un rouquin noble, forcément qui va opérer une dernière fois. Il s'appelle le comte de Meeûs d'Argenteuil, veut vendre le mobilier de son château pour aider sa vieille mère malade. Comme toujours, son bagout et son apparence séduisent un antiquaire, qui prendra le risque insensé de le suivre à travers bois, sur le chemin d'un hypothétique château. L'antiquaire n'a toutefois pas emmené avec lui la somme promise. Furieux, Pirotte l'abat d'une balle dans la poitrine.
Dans la police belge, on commence à connaître ses méthodes. Il est identifié et arrêté. «Jamais il n'a avoué aucun de ses crimes, raconte le commissaire Noël qui a participé à son interpellation. Son imagination n'a pas de bornes.»
Une fois encore, les experts concluent à la maladie mentale. Mais la justice décide là de passer outre. Pour la deuxième fois, il est condamné à perpétuité. Malgré plusieurs tentatives d'évasion, il est mort le 29 juillet 2000, sous les verrous. Il n'a alors reçu aucune visite de sa famille depuis 1980. Le jour de son enterrement, seule une femme de Somme-Leuze, qu'il avait connue dans sa jeunesse, suivait son cercueil.
Source : Le Figaro le 15 août 2008

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un article de Le Dernière Heure du 1er août 2000 :
Né à Namur le 5 janvier 1933, il est condamné une première fois pour vol en 1953: il a 20 ans. A peine remis en liberté, le 23 avril 1954, il tue sa grand-tante dans une étable à coups de hache. Première condamnation à mort pour assassinat le 10 octobre 1955. Mais la peine est commuée en travaux forcés à perpétuité et Nestor Pirotte est libéré sous condition le 23 mars 1968.

Avec lui, cela ne tarde jamais : le 14 avril 1968, moins d'un mois plus tard, il tue un gérant de banque à Genval. Pirotte bénéficie pourtant de la bienveillance de la justice: il échappe à la cour d'assises et est interné.

Il est remis en semi-liberté en septembre 1979. En mai 1980, il est libéré sous condition. Moins d'un an plus tard, le 12 février 1981, il est arrêté pour un quadruple meurtre à Spa commis le 26 novembre 1980. C'est la fameuse affaire de la Vieille France pour laquelle le Namurois finira par bénéficier d'un non-lieu, faute de preuves.
En août 1981, il s'évade du centre de détention de Paifves. Le 18 septembre 1981, il commet un nouveau crime: cette fois, c'est le meurtre d'un antiquaire bruxellois, Jean Darmstaedter dans les bois d'Ottignies. Pirotte avait endormi la méfiance de l'antiquaire en se faisant passer pour le Comte de Meeüs d'Argenteuil, d'Outremont, de la Faille et de Ribeaucourt. Il est arrêté huit jours plus tard à Bruxelles. Le 16 mars 1984, les assises du Brabant le condamnaient une nouvelle fois à mort.(.....)
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=13874&hl=
 
 
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drôle d'affaire, que celle de ce Nestor Pirotte... récidiviste septennal... j'ai trouvé des dates fort différentes pour les meurtres (cycles courts) mais les années des meurtres nous donnent un certain nombre d'indication très intéressantes :
 
né en 1933 il commet son premier meurtre durant sa période critique septennale des 21 ans (1954)
libéré 14 ans après (1968 soit durant la période critique septennale des 35 ans !) il récidive et tue à nouveau...
 
les périodes critiques septennales suivantes correspondent à l'année 1975 pour celle des 42 ans et à l'année 1982 pour celle des 49 ans. (il y entre en juin 1981)
 
 

dimanche 22 avril 2012

l'affaire Brigitte Corne

Qu'est-ce qui a pu pousser Brigitte Corne à assassiner sauvagement son beau-père, âgé de 86 ans et gravement malade, alors qu'elle passait chez lui prendre une liste de courses ? Verdict revient sur les éléments de réponse apportés au cours des deux journées d'audience du procès. 

C'est un voisin qui découvre, le 11 avril 2007, le corps sans vie de Robert Simonet à son domicile. Baignant dans son sang, il a à l'évidence reçu des coups extrêmement violents : 106 lésions seront dénombrées sur la partie supérieure de son corps, son visage est méconnaissable. Le manche cassé d'un marteau, couvert de sang, est trouvé à côté de la victime. Hospitalisée au même moment pour des blessures aux mains, sa belle-fille, Brigitte Corne, interrogée par la police, passe rapidement aux aveux. Le procès de Brigitte Corne s'ouvre le 29 mai 2008 devant la cour d'assises du Jura. En cernant sa personnalité, à partir notamment du témoignage de ses proches, il apporte un éclairage sur les raisons qui ont conduit cette femme de 51 ans, bonne épouse et bonne mère, à s'acharner ainsi sur son beau-père

http://ufoactivity.forumactif.com/t154-verdict-l-affaire-brigitte-corne

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peut-être voir la période critique septennale des 49 ans ? et celle des 84 ans du beau-père pour ce qui est du début de ses agressions ? 

vendredi 20 avril 2012

Jacquy Haddouche

Entre 1992 et 2002, Jacquy Haddouche a tué trois personnes.
Samedi dernier, il est décédé, à la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, d'une hémorragie cérébrale.
A 46 ans, il avait passé plus de la moitié de sa vie en prison, indique l'Observateur de Beauvais.
En 2008, la cour d'assises de l'Oise, l'avait condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, pour les meurtres à Beauvais, en 1992, de Gilles Canette, un enseignant, et en juin 2002, de Léo Capron, une retraitée retrouvée égorgée, ainsi que pour un viol commis en 1995.
Il avait également été condamné en 2007, à trente ans de prison, pour avoir mortellement poignardé un technicien audiovisuel.
En mai dernier, France 2 lui avait consacré un documentaire dans le cadre de l'émission « Faites entrer l'accusé ».
Un documentaire intitulé « Jacquy Haddouche, au hasard du crime ».
Au cours des procès, Jacquy Haddouche n'a jamais donné d'explications sur ses différents meurtres.
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/10/28/2284134_le-meurtrier-en-serie-jacquy-haddouche-est-mort-en-prison.html

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les meurtriers qui agissent en fonction de leurs pulsions ont souvent des problèmes pour trouver une explication... Haddouche a tué pour la première fois en 1992 (1) : c'est apparemment la période critique septennale des 28 ans. (pas trouvé la date de naissance)
Il avait 38 ans en 2002.

(1) en 1992. Le 1er décembre, Gilles Canette est retrouvé mort, dans son appartement, à Beauvais.
 Léo Capron - rouée de coups et égorgée le 20 juin 2002, à 73 ans,
Les faits  remontent au 15 juillet 2002. Ce soir-là,  Jacquy Haddouche, présent à Saint-Etienne, entame la discussion  avec Sylvain Rome (...) Il sera découvert douze jours plus tard, décédé à plat ventre sur son lit.(donc date décès incertaine)

Betty Neumar


http://en.wikipedia.org/wiki/Betty_Neumar
Betty Neumar (November 1931 – June 13, 2011) was an American woman charged with arranging the murder of her fourth husband, Harold Gentry, who died in 1986. Al Gentry, brother of Neumar's fourth husband Harold, had urged police to investigate his death for 22 years, prior to her arrest in 2007.
Following this arrest, and learning of the fact that Neumar had had five husbands in total who had all died, the case generated much media interest in the United States, who dubbed Neumar the "Black Widow".
On June 13, 2011 Betty Neumar died in a Louisiana hospital of an undisclosed illness.


Betty Johnson was born in November 1931 in Ironton, Ohio to Odis and Elizabeth Walden Johnson. She graduated from South Point High School in 1949.
She was married five times:

Clarence Malone (1950–1952) remarried twice after the couple split and died November 27, 1970 in Medina, Ohio;
James Flynn (? – 1955) was shot dead on a pier in New York in 1955;
Richard Sills (? –1965) died from an allegedly self-inflicted gunshot wound sustained during an argument the couple was having in a closed room in their Big Coppitt Key, Florida home;
Thomas Harold Gentry (1968–1986) was found dead in the couple's Norwood, North Carolina home, shot multiple times; (Mr. Gentry was 48-years-old when he was found shot several times inside his Norwood, North Carolina home.  http://www.wrdw.com/crimeteam12/headlines/19176524.html ) (and
John Neumar (1991–2007) was found dead from apparent natural causes.

Mr. Neumar's cause of death was listed as sepsis, ischemic bowel, and ileus - symptoms that could point to death by arsenic poisoning. Additional reasons his death were considered suspicious came from Neumar's son, John Neumar, Jr., who told authorities he was not informed of the death until reading about it in a newspaper. When he contacted the widow about his father, he was told that he had already been cremated despite having previously bought a burial plot.

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cette dame pourrait avoir fonctionné comme une vraie pendule, si l'on regarde les morts qui lui sont reprochés :

27 novembre 1970 : elle a 39 ans et c'est là le seul meurtre "hors cycle" sauf qu'il est à mettre sur le compte de son jour anniversaire...
1955 : 24 ans année critique physique P1.
1965 : 34 ans et entrée période critique septennale des 35 ans.
1986 : 55 ans et entrée période critique septennale des 56 ans.
2007 : 76 ans et entrée période critique septennale des 77 ans.

(pas trouvé date de naissance ni dates précises des décès)
si, pour Betty Neumar : 27 novembre 1931 - 12 juin 2011   http://www.tributes.com/show/Betty-L.-Neumar-91787994
le premier meurtre pourrait être un meurtre "cadeau d'anniversaire..". si, si... çà existe...
c'était le jour critique émotionnel E 22 de Betty Neumar qui est née un vendredi.
il aurait été intéressant pour cela de voir le jour de décès de ses autres maris...
pour Clarence Malone j'ai trouvé décès en octobre donc là aussi "proximité anniversaire"...
( j'avais trouvé sur le Net une liste de tueurs en attente dans le couloir de la mort aux USA, et sur les 23 premiers individus de la liste, 11 d'entre eux - soit près de la moitié -  se trouvaient à quatre semaines avant ou après leur date anniversaire : il existe apparemment des pulsions très fortes à ce moment-là...)

lundi 9 avril 2012

Eadweard Muybridge

Eadweard Muybridge, né Edward James Muggeridge, à Kingston upon Thames, dans la banlieue de Londres, le 9 avril 1830, mort le 8 mai 1904 (à 74 ans) dans cette même ville, est un photographe britannique ayant une lointaine origine néerlandaise, célèbre pour ses décompositions photographiques du mouvement, et son célèbre cliché « le galop de Daisy ». Il a changé de nom pour retrouver l'origine anglo-saxonne de celui-ci. (.....)
Il s'intéresse dès lors au mouvement, animal et humain. Il met au point le zoopraxiscope, un projecteur qui recomposait le mouvement par la vision rapide et successive des phases du mouvement. La machine est réalisée dès 1879, puis présentée au public européen deux ans durant. Ses travaux le posent en précurseur du cinéma.
(Wikipédia)

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le zoopraxiscope date de la période critique septennale des 49 ans de Muybridge.