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mardi 19 avril 2022

Saint Andéol

Tuerie de Saint-Andéol : En 1995, un drame survient à Saint-Andéol-le-Château, petite commune du Rhône. Le couple Bébien et deux de leurs trois enfants sont tués à coups de carabine. Leur gendre, Éric Bruyas, soupçonné depuis toujours, a finalement eu droit à une suspension de peine en 2021. Le 30 mai 1995, toute la famille Bébien (ou presque) est tuée à coups de carabine à Saint-Andéol-le-Château, une petite commune du Rhône. Le père Vincent, 47 ans, la mère Odette, 46 ans, et deux de leurs trois enfants, Vincent, 21 ans et Aline, 16 ans perdent la vie ce jour-là. 
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les trois rythmes psychiques du gendre (*10/01/1968) étaient en position critique : veille du jour critique émotionnel E8 en épisode critique semestriel en période critique septennale des 28 ans...
(les éléments critiques des rythmes psychiques sont le plus souvent nécessairement présents pour que puisse arriver un acte "extraordinaire" : leur effet de pulsions et de désinhibition correspond à l'élément moteur et au "feu vert"...)

mardi 11 février 2014

affaire Dupont De Ligonnès

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dupont_de_Ligonn%C3%A8s
L’affaire Dupont de Ligonnès, aussi appelée la « tuerie de Nantes », est un quintuple meurtre survenu à Nantes, en Loire-Atlantique. Cinq membres d'une même famille, les Dupont de Ligonnès, sont assassinés début avril 2011 ; leurs corps sont retrouvés le 21 avril 2011, dans leur maison nantaise. Le père de famille, Xavier Dupont de Ligonnès, reste introuvable et devient de fait le suspect no 1. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. (...)
Xavier Pierre Marie Dupont, comte de Ligonnès, né le  
Son épouse, Agnès Hodanger, née le 

Les faits

Mars 2011

  • Achat de balles de carabine le 12 mars.

Avril 2011

1er avril
  • Le fils ainé Arthur quitte la Vendée où il est étudiant et ne rejoint pas le soir même la pizzeria où il travaille et où il devait recevoir son salaire. Ce qui intrigue l'employeur du jeune homme qui affirme qu'il venait pourtant toujours chercher sa paye du mois31;
  • Xavier Dupont de Ligonnès achète du ciment ainsi qu'une bêche et une houe.
2 avril
  • Puis le 2 avril, 4 sacs de chaux de 10 kg chacun, 
3 avril
  • Un voisin, Fabrice, voit pour la dernière fois Agnès puis, peu après, Xavier « mettant des gros sacs dans sa voiture », une Citroën C5
  • Le couple et trois des enfants dînent dans un restaurant nantais Puis ils vont au cinéma
4 avril
  • Anne et Benoît sont absents du collège La Perverie-Sacré Cœur "pour cause de maladie". Les élèves proches d'Anne et de Benoît s'inquiètent de ne pouvoir les joindre. Ils évoquent la rumeur d'un départ en Australie où le père aurait été muté et trouvent suspect qu'ils n'aient pas été prévenus par leurs camarades de ce « départ ». Ils ont tenté de contacter Benoît et Anne sur Internet et par SMS.
  • La sœur de Xavier, Christine de Ligonnès, passe entre 20 et 30 minutes au téléphone avec lui. Selon elle, tout avait l'air normal.
  • Xavier dîne en tête-à-tête avec son fils Thomas dans un restaurant gastronomique de la périphérie d'Angers, "Le Cavier / la Croix Cadeau" à Avrillé. Les deux serveurs se souviennent que le jeune homme de 18 ans ne se sentait pas très bien vers la fin du repas et que le dîner était des plus silencieux
5 avril
  • Un huissier de justice, chargé de recouvrer une dette de 20 000 euros, se rend à la maison familiale, mais trouve porte close.
  • Des témoins du voisinage sèment le doute sur la date supposée du décès d'Agnès de Ligonnès. Elle aurait été aperçue devant son domicile le 5 avril vers midi 15 - midi 30, puis le 7 avril Le procureur de Nantes a du reste reconnu que la date exacte des décès ne pouvait être déterminée "au jour près par les légistes". Ainsi une salariée du salon de coiffure voisin du domicile familial affirme sur RTL avoir vu Agnès Dupont de Ligonnès le mardi 5 avril. « Je venais chercher mon salaire. C'était un mardi, c'était le 5 avril. J'en avais besoin. Je l'ai vue sur le trottoir avec son téléphone vers midi 15, midi trente », déclare cette femme.
  • Un ami de Thomas, étudiant en musicologie comme lui, affirme que Thomas a passé l'après-midi du mardi en sa compagnie dans son domicile d'Angers où ils ont fait de la musique et regardé la télévision. Il s'apprêtait à passer la nuit chez son ami quand Xavier aurait appelé son fils pour qu'il rentre à Nantes au chevet d'Agnès, sa mère, qui aurait eu « un accident de vélo ». Thomas a dîné rapidement chez son ami puis a pris le train vers 22 h 00. Le lendemain, son ami cherche à avoir des nouvelles mais se voit répondre de courts SMS comme « Je rentre pas chez toi. Je suis malade », ou encore « Malade à crever, je ne vais pas en cours ». Deux jours après le départ de Thomas, son ami reçoit un SMS : « Je n'ai plus de batteries, mon père va me chercher un nouveau chargeur ». Puis l'ami de Thomas n'a plus de nouvelles de la famille. Pauline, une ex-petite amie et camarade de classe de Thomas, se souvient d'un « garçon blagueur, souriant, joyeux ». La jeune femme déclare qu'ils sont sortis tous les deux « pas longtemps » et décrit son ex-compagnon comme « quelqu'un de très très gentil, toujours à l'écoute (…) très proche de ses frères, de sa sœur, de sa mère et de son père (…) passionné de musique et de cinéma ». De plus, elle déclare qu'elle lui a parlé sur Facebook le mardi 5 avril lorsqu'il se trouvait chez son ami, et qu'il lui a paru « bizarre sur la manière d'écrire » lorsqu'il lui a confié que sa mère avait eu un accident de vélo selon son père et qu'il devait rentrer chez lui le soir-même. De même, la veille de cette journée, le lundi 4 avril, elle avait aperçu Thomas « seul », tout comme le mardi 5, où l'adolescent lui a dit qu'il « allait sécher les cours du mercredi pour venir faire une répétition », répétition où il n'était pas venu, ce qui « ne lui ressemblait pas ».
  • Cette même semaine, des voisins entendent les chiens de la famille hurler deux nuits durant, puis plus rien
6 avril
  • La petite amie d'Arthur, inquiète de ne pas avoir eu de nouvelles de son compagnon est venue frapper à la porte de la maison familiale des Dupont de Ligonnès, où « une lumière éclairait encore le premier étage » mais les deux labradors de la famille n'aboyaient pas à ce moment-là.
7 avril: des témoignages concordants affirment avoir vu Agnès en vie
  • Xavier de Ligonnès aurait été vu faisant plusieurs allers-retours et transportant des gros sacs et cabas à sa voiture Citroën C5. Une voisine affirme avoir également parlé avec Agnès ce jour-là : « Le 7 avril, j’ai vu Agnès promener son chien. On a parlé un peu. Puis j’ai écourté car j’avais un rendez-vous impératif.»
  • « Les journaux disent qu'elle est morte d'après les autopsies le 4 (avril) et moi j'étais quasiment persuadée de l'avoir vue le jeudi 7 au soir parce que je sais que je n'avais pas beaucoup de temps pour parler avec elle parce que le jeudi soir je récupère mon fils chez la nourrice », avait déclaré sur RTL cette voisine proche qui a souhaité conserver l'anonymat
  • Le reportage d'Anne-Sophie Martin, diffusé sur France 2 dans l'émission Envoyé Spécial le 24 octobre 2013, montre que plus de deux ans plus tard, cette voisine est toujours persuadée d'avoir vu Agnès. Le reportage révèle un autre témoignage concordant, une commerçante et amie d'Agnès qui affirme l'avoir vue dans son commerce le jeudi 7 ou le vendredi 8 avril.
  • Des témoignages similaires sont cités sur une page du blog de la partie civile
8 avril
  • Xavier communique sur le forum catholique cite-catholique.org. D'après le procureur de la République, il "s'est connecté pour la dernière fois le 8 avril, à partir de l'adresse IP du domicile nantais de la famille"
  • Il envoie un courrier électronique à son beau-frère, époux de Christine : « Tout va bien, Bertram, tu auras bientôt des nouvelles plus longues par Christine. À plus. Amicalement. Xavier »
  • Un message destiné à la mère et à la sœur de Xavier est adressé depuis l'adresse IP de la maison. À la suite de la révélation de cette information par RTL et Le Figaro le 7 mai, l'avocat de la famille Me Goldenstein déclare : Elle est partie de son adresse IP, mais n'a-t-elle pas été écrite sous la contrainte ? Soit Xavier s'est tué, soit il a été assassiné…

Courriers aux proches et disparition de la famille

11 avril

  • Le collège de la Perverie reçoit un courrier signé de la main de Xavier, indiquant qu'Anne et Benoît quittent l'établissement et partent en Australie du fait d'une "mutation professionnelle urgente". L'établissement catholique « Blanche de Castille » reçoit une lettre de démission signée de la main d'Agnès, évoquant également cette mutation. Le directeur ne parvient pas à la joindre par téléphone.
  • Une lettre dactylographiée non signée, datée du 11 avril et destinée à ses proches, est révélée par la presse le 5 mai. La date peut avoir été ajoutée. Rien ne prouve que cette lettre a été rédigée par Xavier de Ligonnès. Aucune analyse ADN de cette lettre n'est connue à ce jour (Lettre d'adieu à la famille de 4 pages qui aurait été envoyée par le père
  • Xavier passe la nuit du 11 au 12 avril à l'hôtel Première Classe de Blagnac, près de Toulouse. Règle par carte bancaire. Puis repart avec sa Citroën C5.

12 avril

  • Il passe la nuit du 12 au 13 avril à l'Auberge de Cassagne sur la commune du Pontet (Vaucluse), sous la fausse identité de M. Laurent Xavier. Paye 214,59 € par carte bancaire.

13 avril

  • Les voisins inquiets appellent la police, la maison ayant les volets clos depuis plus d'une semaine et la voiture d'Agnès étant garée dans la rue

14 avril

15 avril

  • Xavier quitte l'hôtel mais abandonne son véhicule.
  • À une trentaine de kilomètres de Roquebrune-sur-Argens, Colette Deromme disparaît de sa villa de Lorgues (Var) de façon mystérieuse, sans prendre son véhicule ni ses clefs ; son corps sera retrouvé un mois après. Les époux Dupont de Ligonnès ont habité Lorgues dans les années 1990, où sont nés deux de leurs enfants. Un rapprochement a été proposé entre ces deux faits divers mais la justice n'évoque qu'une coïncidence57.
Xavier Dupont de Ligonnès disparaît depuis cette date.

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j'ai récupéré certaines données sur la page Wikipédia, afin de tenter de les mettre en rapport avec la situation cyclique de Xavier de Ligonnès et pour certaines, de son épouse : 

mars 2011 (9/01/1961)
Ve 11 I(9)
Sa 12
Di 13 P(18)
Lu 14 P(19) E(15)
Ma 15
Me 16
Je 17
Ve 18
Sa 19 P(1) I(17)
Di 20
Lu 21 E(22)
Ma 22
Me 23
Je 24 P(6)
Ve 25 P(7)
Sa 26
Di 27
Lu 28 E(1) I(26)
Ma 29
Me 30 P(12)
Je 31
Avril 2011
Ve 1
Sa 2
Di 3
Lu 4 E(8)
Ma 5 P(18) I(1)
Me 6 P(19)
Je 7
Ve 8
Sa 9
Di 10
Lu 11 P(1) E(15)
Ma 12
Me 13 I(9)
Je 14
Ve 15
Sa 16 P(6)
Di 17 P(7)
Lu 18 E(22)

Xavier de Ligonnès a 50 ans et trois mois. il vient de passer par sa période critique septennale des 49 ans (de 48 ans et demi à 50 ans environ) son jour critique émotionnel est le lundi.

Agnès de Ligonnès a 48 ans et 5 mois et se trouve précisément au moment de l'entrée dans la période critique septennale des 49 ans, au moment du drame. son jour critique émotionnel est le vendredi.

les jours du 4-5 et 6 avril sont un épisode critique fort pour Xavier D.L. car triplement critique, et comportant des jours fortement critiques comme le jour critique émotionnel, les jours critiques physiques P18/P19 et le jour crique intellectuel i1.
il se peut cependant que cet épisode soit une coïncidence, si par exemple le drame était "programmé" à l'avance, ce qui semble avoir été le cas. la survenance de cet épisode (de pulsions/désinhibition) a cependant pu "aider" et "faciliter" un passage aux actes, voire faciliter une prise de décision...

on peut noter encore un élément important :
Agnès Hogander avait 48 ans lors de sa mort, assassinée par deux balles dans la tête.
En 2004, soit sept ans avant le drame, elle s'était confiée longuement sur le forum Doctissimo témoignant des difficultés que connaissaient le couple et la famille, expliquant, entre autres déclarations, que son mari lui aurait dit qu'une mort collective ne serait pas une catastrophe.
en 2004 Agnès Hodanger avait 41/42 ans, et se trouvait donc en pleine période critique septennale, alors que Xavier de Ligonnès avait 43 ans et sortait tout juste de la même période critique septennale.
il est donc possible que les mêmes difficultés du couple étaient également présente lors du drame, la situation étant précisément la même qu'en 2004, il s'agirait alors, en quelque sorte, d'une récidive septennale des difficultés éventuelles du couple - les deux partenaires se trouvant ensemble dans leurs périodes critiques suivantes - donc possible "récidive" aussi des idées et risques afférents à cette situation se reproduisant sept années après. avec un risque de crescendo.
le drame Dupont de Ligonnès semble bien être un drame de la période critique septennale des 49 ans...



affaire Godard :
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2013/11/spectre.html

lundi 21 octobre 2013

quintuple meurtre de Corez (1901)

Quintuple meurtre de Corez : le père à nié jusqu'à la mort
Condamné aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre de ses cinq enfants, dans la nuit du 21 au 22 avril 1901, à Corancez, Édouard Brierre n’a cessé de clamer son innocence. «J’avais à peine dépassé les grandes portes qu’un individu se jeta sur moi et me porta des coups d’un instrument tranchant. Un autre individu, que je n’ai pas vu, m’a frappé la tête. J’ai perdu connaissance et je ne me rappelle plus rien. Plus tard, je me suis traîné comme j’ai pu sur la route où j’ai crié : “Au secours?!”»

Blessures superficielles Il est 3 heures du matin, le 22 avril 1901. Réveillé par les cris, le dénommé Bouvet se précipite chez son voisin, Édouard Brierre, à Corancez. Il le trouve étendu dans sa cuisine, blessé. D’autres voisins, les frères Baron, arrivent à leur tour. Ils vont découvrir un spectacle insoutenable. Dans une première chambre, Laurent, huit ans, le seul fils de Brierre, gît la tête défoncée, les mains jointes. Flora, quinze ans et demi, Béatrix, onze ans, Laure, sept ans et Célina, quatre ans, ses quatre sœurs, sont retrouvées étendues dans une autre pièce, assassinées de la même façon. Germaine, quatorze ans, a échappé au massacre car elle vit chez sa tante, à Paris, où elle travaille dans une confiserie. Au matin, les gendarmes à La Bourdinière procèdent aux premières investigations dans la ferme et investissent le village en émoi. Édouard Brierre, dont les blessures sont superficielles, à l’exception d’une plaie à deux centimètres du cœur, est jugé en état d’être interrogé. Et tout de suite, ses déclarations paraissent suspectes.

Né le 26 novembre 1859 à Montainville, veuf depuis trois ans, il dirige une entreprise d’abattage et élève seul ses six enfants. La veille du drame, un dimanche, il a joué aux cartes et bu au café Sauger pendant que son aînée, Flora, s’occupait de ses frère et sœurs. Il quitte le bar vers 23 heures en compagnie d’un de ses voisins, Lubin. Tous deux s’arrêtent chez Pierre Heurtault pour un dernier verre. Il est environ 1 heure lorsque Lubin laisse Édouard Brierre devant chez lui. Son témoignage va peser lourd. « Quand il m’a quitté, il a ouvert devant moi sa porte toute grande et il n’y avait personne à proximité de la cour, car nous l’aurions vu », dit-il. « De même, si les assassinats avaient été commis pendant que nous étions là, on aurait entendu quelque chose. »
 « C’est pour vous marier que vous avez tué » Interrogé longuement, Édouard Brierre nie toute implication dans le meurtre de ses enfants. Mais ses dénégations ne convainquent ni les enquêteurs, ni le procureur qui va jusqu’à le traîner devant les cinq cadavres pour tenter – en vain - d’obtenir ses aveux. Inculpé d’assassinat avec préméditation, il est écroué à la maison d’arrêt de Chartres, et placé aussitôt en isolement, pour lui éviter d’être lynché par ses codétenus. Lors du procès, qui se déroule du 16 au 21 décembre 1901, Édouard Brierre maintient ses dénégations. Germaine, la petite rescapée, qui n’a jamais douté de l’innocence de son père, vient plaider sa cause à la barre, petite silhouette vêtue de noir et secouée de larmes. Pourquoi j’aurais tué mes enfants?? a demandé Brierre à ses accusateurs. En fouillant sa vie, ils n’ont trouvé qu’un mobile, fragile et atroce : la jeune femme qu’il souhaitait épouser objectait qu’il avait trop d’enfants. « C’est pour vous marier que vous avez tué », a répété le ministère public au procès. Il ne faudra qu’une heure et vingt minutes aux jurés pour voter la peine capitale. « Messieurs, je vous jure que vous avez condamné un innocent », leur lance Édouard Brierre, au moins coupable, sans doute, de n’avoir pas su les émouvoir. Sa peine est commuée le 28 janvier 1902 par le président Émile Loubet. Édouard Brierre est mort le 28 mars 1910 à Saint-Laurent-du-Maroni, emporté par la fièvre. Une nouvelle grâce présidentielle était en vue pour ce prisonnier à la conduite irréprochable qui, a résumé un journaliste « a emporté avec lui le secret de son innocence ou de sa culpabilité ». Martine Pesez martine.pesez@centrefrance.com
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2012/12/02/quintuple-meurtre-de-corez-le-pere-a-nie-jusqu-a-la-mort_1356811.html

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les données de naissance permettent de voir quelle est la situation d'une personne à un moment donné.
ici elle est très nettement tout à fait en défaveur de l'intéressé :

avril 1901 (26/11/1859)
Me 17 P(7)
Je 18
Ve 19
Sa 20 E(1)
Di 21
Lu 22 P(12) I(9)
Ma 23
Me 24
Je 25
Ve 26

nous avons, le jour du meutre, le jour critique physique P12 et, surtout le jour critique intellectuel i9 ... un "jour critique du cerveau", fréquemment présent,  au point que je l'appelle le "jour des tueurs"... 
Edouard Brierre entrait alors dans sa période critique septennale des 42 ans. (il avait 41 ans et 5 mois)

le fait qu'il ait nié jusqu'au dernier jour peut s'expliquer par un mécanisme de schizophrénie qui peut s'opérer en jour et période critique, lors d'un drame :  ce n'est en effet pas lui qui a tué, mais un autre, qui est son double... c'est un peu l'histoire de Jeckyll et Hyde... et l'intéressé en est lui-même quasiment convaincu, ou du moins il s'est convaincu devant l'atrocité des faits qu'il a commis...
les drames ont fréquemment - quasiment toujours, d'ailleurs, puisqu'ils nécessitent de forts éléments déclencheurs - lieu en épisode critique et lorsque l'on émerge de cet épisode, une fois qu'il est passé, on ne peut reconnaître ce qui est arrivé, mais on n'est effectivement pas la même personne : raison de plus de ne pas reconnaître et nier.


je n'ai pas trouvé ce qu'il est advenu du témoignage d'un chemineau qui se serait accusé des crimes (en fin de l'article) : http://guillotine.cultureforum.net/t1995-edouard-brierre-briere-le-crime-de-corancez