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jeudi 12 janvier 2012

Warren Zevon

Wikipédia :
Warren William Zevon, né le 24 janvier 1947 à Chicago, mort le 7 septembre 2003 à Los Angeles, est un auteur, compositeur et pianisteinterprète de rock-folk américain.
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Il a en fait mis un terme à sa carrière en 1982 après la sortie de son album The Envoy, par la suite il n’a fait que quelques rares apparitions, le plus souvent en solo. Il a aussi collaboré avec des membres du groupe R.E.M. pour enregistrer sous le nom the Hindu Love Gods (1990).

Zevon a fait un retour en 1987 avec Sentimental Hygiene, aidé par Neil Young, Bob Dylan et R.E.M.
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En 2002 il apprit qu’il avait un cancer au poumon. Il se mit alors à enregistrer un dernier album The Wind, aidé par des amis proches comme Bruce Springsteen, Don Henley, Timothy B. Schmit (du groupe The Eagles), Joe Walsh, David Lindley, Billy Bob Thornton, Emmylou Harris, Tom Petty,Ry Cooder. L’album fut diffusé en août 2003, peu de temps avant sa mort. La légende veut que lors de sa dernière apparition au Late Night Letterman's Show (dont il était un invité récurrent depuis 1982), Zevon ait dit : "I might have made a tactical error in not going to a physician for 20 years." ("J'ai peut-être fait une erreur de jugement en ne consultant aucun médecin pendant 20 ans.").

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il décède d'un cancer septennal à l'âge de 56 ans. (56 ans et 7 mois, en jour neutre)
son arrêt momentané remonte à sa période critique septennale des 35 ans.

dimanche 9 octobre 2011

Jacques Brel

Wikipédia :
Jacques Brel, né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 à Schaerbeek, une commune de Bruxelles (Belgique), et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur, acteur, réalisateur et chanteur belge.
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c'est un décès septennal à 49 ans et six mois, des suites d'un cancer.
(jour critique émotionnel E22)

lundi 10 janvier 2011

Steve McQueen

Wikipédia :
Steve McQueen, de son vrai nom Terence Steven McQueen, (né le 24 mars 1930 à Beech Grove dans l'Indiana aux États-Unis et décédé le 7 novembre 1980 à Ciudad Juárez au Mexique) est un acteur, producteur, pilote automobile et pilote de moto américain.
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Maladie et décès
Steve McQueen est malade. Il le sait depuis une visite médicale en 1978. Son cancer des poumons se généralise. Aux Etats-Unis, ses médecins refusent de l'opérer craignant pour son cœur déjà bien fragile. Contre l'avis de ces derniers, il décide de partir pour le Mexique afin de se faire opérer. Cette opération est controversée et vise à lui ôter le mésothéliome qu'il avait développé probablement à cause de l'amiante présent dans les combinaisons ignifugées qu'il utilisait dans les courses automobiles. Après trois longues heures d'opération, il ressort apparemment en bonne santé. Il est faible mais l'opération est couronnée de succès. Cependant, Il décède d'un arrêt cardiaque dans la nuit du 7 novembre 1980 dans son sommeil, à Ciudad Juárez au Mexique, un jour après l'opération.

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possible "cancer septennal" (en 1978 Steve McQueen a 48 ans et entre dans la période critique septennale des 49 ans).

sa situation au moment de l'opération puis du décès :
Novembre 1980 (24/03/1930)
Sa 1
Di 2 P(18)
Lu 3 P(19) E(8)
Ma 4 I(9)
Me 5
Je 6
Ve 7
Sa 8 P(1)
Di 9
Lu 10 E(15)
Ma 11

décès à l'arrivée de son jour critique physique P1, à 50 ans et 7 mois.

mardi 28 décembre 2010

Frances Farmer

Wikipédia :
Frances Farmer est une actrice américaine, née le 19 septembre 1913 à Seattle et morte le 1er août 1970. Elle est la fille de Ernest et Lillian Farmer. Elle a une sœur, Edith, un frère Wesley et une demi-sœur, Rita.
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L'enfermement

En 1942, elle est arrêtée pour conduite sans permis en état d’ivresse et désobéissance aux ordres dans une zone de restriction. Elle jettera le contenu d'un pot d'encre au visage du juge chargé de l'affaire, qui la fera condamner à 180 jours de détention et remise en liberté sous surveillance.
En 1943, elle est arrêtée pour violation de la liberté surveillée et agression. Les services sanitaires qualifient Frances de « malade mentale » et recommandent de la placer dans le sanatorium de La Crescenta. Elle y reçoit 90 traitements-choc à l’insuline (Cure de Sakel) et rentre au Western Washington State Hospital à Steilacoom d’où elle s’échappe.
Sa mère, apprenant les traitements que sa fille a subi, obtient que la garde de sa fille soit transférée de l'État vers elle. Mais en 1944, Frances agresse sa mère qui la fait à nouveau interner. Après un séjour de trois mois, et un traitement incluant des électrochocs, Frances est déclarée guérie.
En 1945 elle s’enfuit plusieurs fois de chez sa mère qui petit à petit la convainc de retourner à l’hôpital psychiatrique où elle restera les cinq années suivantes. Aurait commencé alors pour elle un véritable enfer : outre les conditions de vie barbares (criminels et malades mentaux entassés ensemble, nourriture pour les patients jetée à même le sol…) et des traitements continuels d’électrochocs, elle aurait été prostituée à des soldats locaux qui auraient abusé d’elle, la violant et la brutalisant.
Elle aurait aussi été utilisée comme cobaye pour tester des médicaments tels que Thorazine, Stelazine, Mellaril et Prolixin.
Ces éléments, parfois rapportés par Frances elle-même, sont évidemment à prendre avec précautions. AInsi, Jean Ratcliffe, auteur de l’ouvrage « choc » qui décrit les années d’enfermement de Frances Farmer, a admis avoir exagéré certains détails. Par ailleurs le cas de Frances a été utilisé par des responsables de la scientologie, dont on connait la haine pour la psychiatrie.
Par exemple, un de ses biographes, William Arnold, affirmait que Frances avait subi une lobotomie trans-orbitale, épisode que l'on retrouve dans le film Frances, mais admit, lors d'un procès, qu'il avait inventé l'épisode et l'essentiel du contenu de son livre. Des enquêtes indépendantes montrèrent d'ailleurs que les preuves apportées étaient fausses et que cette histoire entrait en contradiction avec les registres médicaux et tous les témoignages des médecins et infirmières de l'époque.

Le retour à la liberté
En 1950, Frances, relâchée, retourne à Seattle pour s’occuper de ses parents. Elle se marie avec Alfred Lobley en 1954. En 1957 elle travaille en tant qu’employée dans un hôtel de San Francisco.
En 1958, elle apparaît dans la série TV « This Is Your Life » et tourne son dernier film The Party Crashers. Elle se marie avec Lee Mikesell et apparaît dans une autre série télévisée Tongues of Angels avec James MacArthur.
Elle présente une émission de télévision d’après-midi, Frances Farmer Presents à Indianapolis jusqu’en 1964.
En 1968, elle commence à travailler sur son autobiographie avec l’aide de Lois Kibbee. Deux ans plus tard, elle meurt d’un cancer de l’œsophage, à l’âge de 56 ans.

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le parcours de Frances Farmer semble illustrer une "descente aux enfers" liée à une mauvaise interprétation, au départ, d'une dépression septennale survenue avec l'arrivée et l'entrée dans la période critique septennale des 28 ans.




périodes critiques septennales :
1913 naissance
1920
1927
1934 21 ans
1941 28 ans - premiers problèmes puis enfermement
1948 35 ans - enfermement de 1945 à 1950 puis libération après la période critique.(1950 à 37 ans)
1955 42 ans
1962 49 ans
1969 54 ans
1970 56 ans décès lors de cette période critique d'un cancer septennal. (1)
(décès le lendemain d'un jour doublement critique physique P1 et émotionnel E22)



(1) un cancer septennal est un cancer apparaissant et sévissant lors d'une période critique septennale. ils sont fort fréquents alors que bizarrement on n'a jamais fait le lien.

vendredi 17 décembre 2010

Aurore Gagnon

http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?pid=1630&partID=1633
Prénom: Marie-Anne
Nom: Houde
Naissance: 21 avril 1891
Décès: 12 mai 1936 - âge: 45
Son procès se tient du 13 au 21 avril 1920
Marie-Anne Houde est emprisonnée tout l’été à la prison de Québec. Le juge a ordonné un long délai entre le moment de sa condamnation et la date de la pendaison, afin qu’elle puisse donner naissance à son enfant et le nourrir pendant les premiers mois de sa vie. Le 8 juillet 1920, Marie-Anne Houde accouche à la prison, pas d’un, mais bien de deux enfants: un garçon et une fille (Roch-Jean et Jeanne d’Arc). Ils sont immédiatement baptisés et ont pour parrain et marraine le gardien de la prison et la matrone.
La naissance de ses jumeaux éveille dans l’opinion publique un sentiment de pitié à l’égard de Marie-Anne Houde, ou du moins envers ses nouveau-nés. C’est l’un des facteurs qui favorise l’émergence, durant l’été 1920, d’une campagne de clémence en sa faveur, organisée par la Canadian Prisoner’s Welfare Association. Cette campagne porte fruit à la toute dernière minute. En effet, le 29 septembre 1920, deux jours avant la date prévue pour sa pendaison à la prison de Québec, le ministre fédéral de la Justice, Monsieur C. J. Doherty, décide de commuer la peine de mort de Marie-Anne Houde en emprisonnement à vie. Elle est alors transférée au pénitencier de Kingston, où elle passera pratiquement le reste de ses jours.

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Mariage ou union de fait

Telesphore à 35 ans
Marie-Anne à 27 ans
01 février 1918
Fortierville
Canada

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Enfants :
Nom Naissance Décès Père Mère Époux(se)
Jeanne-Bernadette Gagnon 01 Août 1907 1986 T. Gagnon M. Caron St-Martin Clovis

Aurore Gagnon 31 Mai 1909 12 Fév 1920 T. Gagnon M. Caron : décès la veille d'un jour doublement critique physique P1 et intellectuel i 17. 

Marie-Anne Houde est en jour neutre.

Lucina-Therese Gagnon 15 Fév 1912 13 Nov 1917 T. Gagnon M. Caron : décès en jour critique physique P6.
Georges-Etienne Gagnon 09 Avr 1913 T. Gagnon M. Caron Hamel Lucie
Joseph-Telesphore Gagnon 09 Avr 1915 06 Nov 1917 T. Gagnon M. Caron : décès en veille de jour critique physique P1.
Pauline Gagnon 08 Juin 1919 T. Gagnon M. Houde
Jeanne-D'arc Gagnon 08 Juil 1920 03 Fév 1921 T. Gagnon M. Houde : décès son jour critique émotionnel E15.
Roch-Jean Gagnon 08 Juil 1920 T. Gagnon M. Houde
Gerard Gagnon 07 Juin 1908 N. Gagnon M. Houde
Edouard-Philogone Gagnon 28 Jan 1910 29 Août 1910 N. Gagnon M. Houde : décès en jour critique physique P7.
Genevieve-Dolores Gagnon 11 Juin 1911 31 Juil 1911 N. Gagnon M. Houde décès lendemain de E22 i 17 et veille de P6
Georges-Albert Gagnon **** **** N. Gagnon M. Houde
Marie-Paule Gagnon 20 Août 1913 30 Nov 1945 N. Gagnon M. Houde Marcot Adalbert
Cecile Gagnon **** **** N. Gagnon M. Houde

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et Wikipédia pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire (je ne connaissais pas avant de voir l'affiche du film "Aurore" :
Aurore Gagnon
L'histoire d'Aurore Gagnon (31 mai 1909 – 12 février 1920), morte à la suite des sévices de sa mère adoptive, est devenue, aux dires de l'un de ses biographes, le romancier André Mathieu, « le drame le plus pathétique » du passé collectif des Québécois. Remis en mémoire par des pièces de théâtre, des romans et des films, elle a laissé une marque profonde dans l’imaginaire collectif des Québécois.
Les origines de l'affaire
Aurore Gagnon est la fille de Télesphore Gagnon, fermier prospère de Fortierville, petit village situé sur la rive Sud du fleuve Saint-Laurent à une centaine de kilomètres au Sud-Ouest de Québec. Il est propriétaire d'une terre à l'entrée Est du village et on estime qu'il possède 10 000 $ en biens en 1920. En septembre 1906, il a épousé en premières noces une fille de l'endroit, Marie-Anne Caron, de qui il a eu quatre enfants : Marie-Jeanne (août 1907), Aurore (31 mai 1909), Georges (1910) et Joseph (1915).
Après la dernière naissance, Marie-Anne Caron tombe malade et les médecins diagnostiquent vite la tuberculose. Marie-Anne Houde, la veuve d'un cousin de Télesphore, emménage bientôt chez lui afin de s'occuper de la maison et des enfants. Âgée d'environ trente ans, elle est mère de deux enfants, Gérard et Georges-Henri. Elle est originaire de Sainte-Sophie-de-Lévrard, une municipalité voisine de Fortierville.

C'est à la suite de son arrivée que plusieurs drames successifs s'abattent sur les Gagnon. En novembre 1917, le corps du plus jeune des enfants, Joseph, un enfant de deux ans, est retrouvé mort dans son lit. Une enquête du coroner conclut à une mort naturelle. En janvier 1918, Marie-Anne Caron décède de la tuberculose à l'asile de Beauport, le 23 janvier 1918. Incapable de s'occuper seul de sa ferme et de ses enfants, Télesphore Gagnon épouse discrètement Marie-Anne Houde une semaine plus tard, le 1er février 1918.
Les enfants vont vivre quelques mois chez leurs grands-parents maternels à Leclercville, une autre municipalité voisine. Ce n'est qu'à l'été 1919 qu'ils réemménagent chez leurs parents. Pendant six mois, la seconde fille, Aurore, va vivre un martyre. Le 12 février 1920, elle décède dans des circonstances tellement suspectes que les autorités sont alertées. Une autopsie est pratiquée dans le sous-sol de la sacristie de l'église par le docteur Albert Marois. Celui-ci note 54 blessures sur tout le corps de l'enfant, résultats des coups portés, aucune n'étant cependant mortelle par elle-même. La blessure la plus grave se trouve sur le côté du crâne. Le cuir chevelu est couvert de sang et de pus. La cuisse gauche est tuméfiée. Sur les doigts et les poignets, la peau est enlevée jusqu'à l'os.
Les funérailles ont lieu le 14 février. À la sortie de l'église, Télesphore Gagnon et Marie-Anne Houde sont arrêtés et accusés d'homicide involontaire.

Les procès.
Le premier procès, celui de Marie-Anne Houde, se déroule du 13 au 21 avril 1920. Il est présidé par le juge Louis-Philippe Pelletier. Le procureur de la Couronne, Arthur Fitzpatrick, est le fils du lieutenant-gouverneur de l'époque, Charles Fitzpatrick. Joseph-Napoléon Francoeur, avocat de la défense, est également député libéral à l'Assemblée législative.
Les témoignages contre l'accusée sont accablants. Une cousine d'Aurore, Marguerite Lebœuf, a passé une semaine chez les Gagnon en août 1919 et a été témoin du martyre de sa parente. Elle déclare: "Une fois, j'étais en train de me friser les cheveux. Ma tante prit mon fer à friser, le fit chauffer sur une lampe et se mit en train de friser les cheveux d'Aurore qui les avait très courts. Elle les avait coupés comme un petit garçon. Ma tante se mit à tortiller les cheveux. Quand elle tira le fer à friser, les cheveux étaient grillés".
On fait également témoigner les frères et la sœur d'Aurore. Sa sœur aînée, Marie-Jeanne Gagnon, a 12 ans à l'époque. Elle raconte avec des détails horrifiants le calvaire d'Aurore au cours des derniers mois. Elle déclare que sa sœur a dû être hospitalisée à l'automne à l'Hôtel-Dieu de Québec parce que sa belle-mère avait brûlé son pied avec un tisonnier rougi au feu. À son retour de l'hôpital, les sévices ont vite recommencé. Elle l'attachait parfois à un pied de table puis lui brûlait le corps avec le tisonnier. Lorsqu'on lui demande pourquoi elle s'acharnait autant sur elle, Marie-Jeanne répond: "Parce qu'elle faisait ses besoins ailleurs que dans le vase mais c'est maman qui cachait celui-ci". Elle déclare que, le jour de la mort d'Aurore, la marâtre l'a obligée à se lever de son lit avec un manche de fourche en lui donnant des coups. Par la suite, elle est tombée et ne s'est plus relevée.
Les témoignages des frères vont dans le même sens. Georges affirme que sa mère lui faisait boire de la lessive. Gérard Gagnon, qui est le propre fils de la marâtre, confirme tous les dires des autres enfants.
Les voisines témoignent également. L'une d'elles déclare que Marie-Anne Houde lui a déjà dit: "Je voudrais bien que la petite Aurore vienne à mourir sans que personne en ait connaissance". Une autre lui a demandé pourquoi elle lui infligeait tant de punitions. Marie-Anne Houde lui a répondu qu'elle était salope, têtue, voleuse et impure.
L'avocat Francoeur tente de plaider l'irresponsabilité pour cause de folie. Des psychiatres témoignent à la barre pour confirmer ou infirmer cette thèse. Mais, le 21 avril, après un quart d'heure de délibérations, le juré se prononce pour la culpabilité de l'accusée. Le juge la condamne alors à être pendue jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Deux jours plus tard, débute le procès du père d'Aurore, Télesphore Gagnon, présidé par le juge Alfred Désy. Les mêmes témoins défilent à la barre. Il est prouvé qu'il flagellait l'enfant avec un fouet pour des motifs souvent futiles, pendant que la marâtre l'encourageait. Le 28 avril, il est reconnu coupable d'homicide involontaire et condamné à la prison à perpétuité. Il est libéré en 1925 à cause d'une tumeur au cou et parce qu'on croit qu'il lui reste peu de temps à vivre. Il retourne alors à Fortierville où il finit par guérir. Il se remarie en 1938 et meurt en septembre 1961.
Marie-Anne Houde, qui était enceinte lorsqu'elle a été condamnée, donne naissance à des jumeaux le 8 juillet 1920. À cause de cela, sa sentence est bientôt commuée en emprisonnement à vie et elle est transférée à la prison de Kingston en Ontario.
Le 16 septembre 1923, elle écrit une lettre au ministre fédéral de la Justice, lui réclamant son pardon. Elle y déclare que son mari et ses enfants lui demandent de revenir à la maison. Concernant le crime, elle écrit: "Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne me souviens de rien". Le ministre refuse.
Elle est finalement libérée le 3 juillet 1935, après qu'on lui avait décelé une tumeur cancéreuse. Elle va s'établir chez une sœur de son premier mari sur la rue Saint-Denis à Montréal où elle meurt d'un cancer généralisé le 13 mai 1936. Selon plusieurs témoignages, il semble qu'elle ait souffert d'une aliénation mentale due à une tumeur au cerveau, décelée lors de l'autopsie.

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en lisant l'histoire j'ai de suite pensé à un comportement septennal et apparemment je ne me suis pas trompé :
si mes comptes sont bons, Aurore Gagnon a été maltraitée de l'été 1919 à février 1920 moment de son décès : Marie Anne Houde se trouvait dans sa période critique septennale des 28 ans de novembre 1918 à avril 1920.

un petit édit au sujet d'une donnée intéressante que je viens de noter encore, et concernant l'époux et père, qui a aussi été condamné :
"Deux jours plus tard, débute le procès du père d'Aurore, Télesphore Gagnon, présidé par le juge Alfred Désy. Les mêmes témoins défilent à la barre. Il est prouvé qu'il flagellait l'enfant avec un fouet pour des motifs souvent futiles, pendant que la marâtre l'encourageait. Le 28 avril, il est reconnu coupable d'homicide involontaire et condamné à la prison à perpétuité. Il est libéré en 1925 à cause d'une tumeur au cou et parce qu'on croit qu'il lui reste peu de temps à vivre. Il retourne alors à Fortierville où il finit par guérir. Il se remarie en 1938 et meurt en septembre 1961."


Télesphore Gagnon est né le 11 juillet 1883 : les tumeurs étant souvent aussi septennales et ayant parfois la propriété d'apparaître et de disparaître à la faveur du passage dans une période critique septennale, je suis allé voir de plus près : en 1925 date de sa libération pour tumeur fatale, Télesphore Gagnon avait ... 42 ans...
au moment de la maltraitance de l'enfant il se trouvait ou passait dans sa période critique septennale des 35 ans : il y avait donc une forme de compatibilité dans les périodes critiques entre les deux personnes responsables...

samedi 9 octobre 2010

Bob Marley

Wikipédia :

Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles, paroisse de Saint Ann, en Jamaïque, décédé le 11 mai 1981 à Miami (Floride), aux États-Unis, était un chanteur et un auteur-compositeur-interprète de reggae jamaïcain.

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décédé à l'âge de 36 ans et 3 mois d'un cancer qui pourrait être un "cancer septennal".
(période critique septennale des 35 ans)

décès jour critique physique P19 et veille de jour critique émotionnel E1.

mai 1981 (6/02/1945)
Ve 8
Sa 9 I(9)
Di 10 P(18)
Lu 11 P(19)
Ma 12 E(1)
Me 13

vendredi 14 mai 2010

Jill Ireland

Wikipédia :
Jill Dorothy Ireland (April 24, 1936 – May 18, 1990) was an English actress, best known for her many films with her second husband Charles Bronson.
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Ireland was diagnosed with breast cancer in 1984.
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They had three sons, Paul, Valentine, and their adopted son, Jason McCallum, who died of a drug overdose in 1989, six months before Ireland's own death.

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cancer "septennal" diagnostiqué à 48 ans (entrée période critique des 49 ans).
elle décède son jour critique émotionnel E 8 à 54 ans pas loin de son anniversaire.
son fils adoptif a fait une overdose (pas trouvé date de naissance - le 7/11/1989 à 27 ans soit en entrant dans sa période critique septennale des 28 ans)

mercredi 12 mai 2010

Paul McCartney

Wikipédia :
Sir James Paul McCartney, MBE (né le 18 juin 1942 à Liverpool, en Angleterre) est un auteur-compositeur, chanteur et multi-instrumentiste britannique.
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Mariage avec Linda Eastman
.......... et puis un jour Paul, dernier des Beatles à être resté célibataire, annonce son mariage avec une jeune Américaine divorcée nommée Linda Eastman ! Les chercheurs d’indices se déchaînent : n’est-ce pas la preuve attendue que ce Paul-là n’est pas le même Paul ?

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Linda McCartney — née Linda Eastman, le 24 septembre 1941 à Scarsdale, État de New York - morte le 17 avril 1998 (56 ans) — est une photographe américaine.
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Paul et Linda se marient en 1969 : Paul a 27 ans et entre dans sa période critique des 28 ans. peut-être est-ce pour cela que l'on a dit que "ce Paul là n'est pas le même Paul"... Linda s'y trouve, à 28 ans.

Linda décède à 56 ans (période critique septennale) son jour critique physique P6.

mercredi 6 janvier 2010

Pierre Chanal

Wikipédia :
Pierre Chanal (né le 18 novembre 1946 à Saint-Étienne et mort le 15 octobre 2003 à Reims) est un militaire français, soupçonné d'être l'assassin des disparus de Mourmelon. Il s'est suicidé la veille de son procès (...)
Le 9 août 1988, des gendarmes de Saône-et-Loire sont intrigués de voir un camping-car Volkswagen Combi II en très mauvais état garé au milieu des vignes. En s'approchant du véhicule, l'un des gendarmes tombe sur le propriétaire du véhicule, Pierre Chanal, qui explique "qu'il est un sous-officier profitant de sa permission pour faire un peu de tourisme". Néanmoins, l'autre gendarme resté en retrait en faisant le tour du véhicule aperçoit au travers de la vitre du hayon arrière la tête d'un homme entravé et enroulé dans une couverture. Détaché de ses liens par les gendarmes, la victime de Pierre Chanal est un jeune Hongrois du nom de Palazs Falvay qui explique que Pierre Chanal l'avait pris en auto-stop la veille au soir.
Il accuse l'adjudant-chef de l'avoir séquestré, violé et torturé. Lors de la fouille du Combi, les gendarmes retrouvent des preuves permettant de compromettre Pierre Chanal, des objets à caractère sexuel et une caméra vidéo comprenant les scènes décrites par l'auto-stoppeur.
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12 mai 2003 : Pierre Chanal tente de mettre fin à ses jours, à la veille de l'ouverture de son procès à Reims. Ouverture du procès le 13 mai en l'absence de l'accusé. La cour lui donne une semaine pour comparaître et le place en détention. En raison de l'état de santé de l'accusé, le procès est finalement reporté au mois d'octobre.(...)
5 juillet 2003 : Pierre Chanal entame une grève de la faim à la maison d'arrêt de Fresnes.
14 octobre 2003 : deuxième ouverture du procès devant la cour d'assises de la Marne à Reims. Pierre Chanal y apparaît très affaibli, rongé par un cancer généralisé mais alors non détecté (Pierre Chanal a pour habitude de ne jamais aller chez le médecin).
15 octobre 2003 : suicide de Pierre Chanal à l'aide d'une lame de rasoir, il se sectionne l'artère fémorale gauche, ce qui met fin au procès. Son cancer est découvert à l'autopsie.

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on peut regarder à chaque fois la situation des cycles de Pierre Chanal... (les périodes critiques septennales et le jour critique émotionnel sont très souvent trouvés lors de passages à l'acte, car périodes et jours de pulsions).

9 août 1988 : mardi, et lendemain de jour critique émotionnel E8. l'enlèvement datant de la veille, cela correspond parfaitement.
41 ans et 9 mois ce qui correspond aussi précisément au pic de pulsions qu'est le moment de l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans.
12 mai 2003 : jour critique émotionnel E22 (Chanal est un natif du lundi).
15 octobre 2003 : (suicide) jour neutre mais avant un jour critique physique P18, mais suicide probablement lié au procès du lendemain.

Pierre Chanal se trouve dans sa période critique septennale des 56 ans et d'ailleurs souffre d'un "cancer septennal". (beaucoup de cancers ont tendance à arriver ou "se déclarer" puis se développer avec l'arrivée d'une période critique septennale)...


édit 22/12/2015 :
 je reviens sur les disparus de Mourmelon : on peut regarder la situation de Pierre Chanal lors de chacune des disparitions. (1980 à 1987 correspond à une période allant de la période critique septennale des 35 ans à celle, suivante, des 42 ans).
curieusement les disparitions ont eu lieu surtout le vendredi mais cela est probablement lié au fait que c'est le jour habituel des départs en permission et que ce départ se faisait fréquemment en auto-stop. car Chanal est effectivement né un lundi (un lien est souvent à faire entre le jour critique émotionnel et un passage à l'acte : cela correspond par exemple au jour de son arrestation le 9 août 1988 : le stoppeur avait été pris la veille, un lundi et jour critique émotionnel E8 (à l'issue d'un épisode triple critique) de Pierre Chanal.

on peut voir au moyen des situations, si l'on constate un éventuel lien entre les différentes disparitions :

naissance 18/11/1946 : 

4/01/1980 = jour neutre à 33 ans et 2 mois 
20/02/1981 = jour neutre lendemain du jour critique physique P1 (période critique septennale des 35 ans)
7/08/1981 = lendemain du jour critique intellectuel i9 (pcs 35 ans)
20/08/1981 = jour neutre (pcs 35 ans)
1/10/1982 = jour critique intellectuel i1 (pcs 35 ans)

23/08/1985 = lendemain du jour critique intellectuel i1

30/04/1987 = jour neutre lendemain du jour critique physique P7 
3 août 1987 = jour critique émotionnel E1 (veille de jour critique physique P12)
9/08/1988 = jour critique émotionnel E8 (période critique septennale des 42 ans)

hormis des actes correspondant surtout aux périodes critiques septennales des 35 et 42 ans et une pose entre les deux, les situations ne sont pas vraiment révélatrices d'un lien avec les rythmes courts... mais comme dit, cela est probablement lié au calendrier des départs en permission des appelés... sinon peut-être une fréquence du jour critique intellectuel (jour critique du cerveau) et jour critique émotionnel présent dans les deux derniers cas.