mercredi 6 mai 2015

Gérard Lebourg

(article du 18 mai 1992)
En août 1988 une fille de dix ans disparaît d'un camp de scouts du Calvados
avant d'être retrouvée morte dans des conditions horribles
Gérard Lebourg répond de cet assassinat aujourd'hui devant la cour d'assises de Caen
(...)Lebourg comparaîtra devant les jurés de la Cour, non seulement pour le viol, l'enlèvement et l'assassinat de Delphine mais il devra également répondre de viols et attentats à la pudeur commis sur sa nièce mineure, en 1984, 1988 et 1989.
 Août 1988, le temps des vacances. En compagnie de son frère Nicolas et d'une vingtaine d'enfants originaires de la région parisienne, Delphine, la «jeannette», participe à un camp de scouts à Villerville (Calvados). Elle partage la tente de Marlène, son amie. Ce sont d'ailleurs les deux seules fillettes du camp. Le 27 août au matin, Delphine a disparu, probablement dans la nuit. (...) Au cours d'une enquête minutieuse les gendarmes de la section des recherches de Caen, repartent à zéro depuis Villerville, abandonnent des pistes puis les reprennent, auditionnent trois mille cinq cent personnes dans toute la France, contrôlent des milliers de voitures et placent une dizaine de suspects en garde à vue. Jusqu'à ce coup de téléphone reçu le 12 septembre 1990 de Rémy Boivent, un ancien adjudant de l'armée reconverti dans la restauration. Celui-ci s'étonne d'avoir découvert dans un placard de l'appartement mis à la disposition d'un de ses employés un dossier composé de coupures de journaux et des lettres en rapport avec le drame. Pourquoi pense-t-il aussitôt que son plongeur, Gérard Lebourg, est le meurtrier? Lebourg qui traîne sa misère et rougit quand il croise les filles dans la rue. Décrit comme un «gentil garçon» au regard sombre, il est un solitaire, un aide-cuisinier dévoué depuis trois ans. Il relisait discrètement ses documents et peut-être en tirait-il une certaine jouissance. Alertés, les gendarmes interpellent Lebourg et le placent en garde à vue, avant qu'il ne fasse des aveux complets. Il a bien rôdé plusieurs fois autour du camp bordant la route. Il a vu Delphine et Marlène, les deux fillettes. Il a éprouvé le désir de s'en approcher. Il les a longtemps épiées. Dans la nuit du 26 au 27 aôut, il est revenu au volant d'une voiture. Il a attendu. Delphine est sortie de sa tente. Il l'a bâillonnée, ligotée, transportée dans son véhicule. Puis il l'a violée, lui a frappé la tête contre le sol, car elle se débattait, avant de brûler son corps. L'autopsie devait déterminer que Delphine était morte des coups reçus. C'est derrière la château de la Pommeraye que le corps de la petite fille a été retrouvée. Au bout d'un chemin en lisière du bois des Houx.
http://www.humanite.fr/node/33204

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Gerard Lebourg born on 24 July 1961

(j'ai trouvé deux dates, pour la disparition de Delphine Boulay : la nuit du 26 au 27 et la nuit du 27 au 28)

août 1988 (24/07/1961)(27 ans et 1 mois = proximité anniversaire et période critique septennale des 28 ans - épisode critique physique P6/P7)
Ma 23 I(26)
Me 24
Je 25
Ve 26 P(6)
Sa 27 P(7)
Di 28
Lu 29 E(15)

l'année 1984 - apparemment premiers faits - citée dans l'article est l'année critique physique P1 (23 ans) alors que 1988/1989 est l'épisode critique suivant, la période critique septennale des 28 ans. (l'enlèvement de Delphine Boulay est un drame de la période critique septennale des 28 ans)

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