jeudi 6 août 2009

David Kelly

http://www.mtl911truth.org/?p=962 :

Détails sur l’affaire David Kelly, inspecteur des armes en Irak
3:24 AM by Mathieu Giroux.
article tiré de http://www.archivesolidaire.org/scripts/article.phtml?lang=1&obid=20515
La guerre en Irak bâtie sur des mensonges

Après avoir été traqué comme une bête par des membres du gouvernement Blair, le conseiller britannique à la Défense David Kelly s’est suicidé le 17 juillet. Il avait joué un rôle important dans la réfutation des mensonges sur les armes de destruction massive en Irak.

Peter Franssen
30-07-2003

Un parmi les milliers de blessés. Pour justifier cette guerre, Bush et Blair ont mis sur pied une véritable usine à mensonges.
(Photo M3M, Geert Van Moorter)

Le gouvernement a gonflé son dossier du 24 septembre 2002 sur l’Irak pour faire paraître plus accablantes les accusations contre Saddam Hussein. Cette information, qu’il tient de source anonyme, a été révélée par le journaliste de la BBC Andrew Gilligan dans son programme radio Today du 29 mai. Les plus hauts cercles gouvernementaux auraient ajouté, sans preuve, que l’Irak pouvait lancer une attaque biologique ou chimique dans un délai de 45 minutes. Le dossier de septembre était annoncé depuis des semaines par le Premier ministre britannique Tony Blair comme la synthèse des preuves qui rendaient nécessaire une guerre contre l’Irak.

Deux jours après son émission radio, Andrew Gilligan publie une colonne dans The Mail on Sunday. Il y écrit que l’histoire des 45 minutes a été ajoutée au dossier sur l’ordre formel d’Alastair Campbell, bras droit de Blair et numéro deux de fait du gouvernement britannique.

La presse britannique et internationale se jette sur l’affaire. Le 25 juin, Alastair Campbell, patron du bureau de communication de Blair déclare: «Le récit de la BBC est un mensonge. Je le répéterai jusqu’à ce que je reçoive des excuses.»

Le lendemain, Campbell envoie à la BBC une note dans laquelle il exige, pour la fin de la journée, une réponse à douze questions concernant la réalisation du reportage. Richard Sambrook, directeur du service d’informations de la BBC répond: «Avec votre lettre, la pression qui émane de Downing Street (le Premier ministre habite au numéro 10 de Downing Street, ndlr) a atteint des sommets inconnus jusqu’ici.»

«Je suis brisé, physiquement et mentalement»

David Kelly s’adresse alors à ses supérieurs. Kelly, 59 ans et père de trois filles, est docteur en microbiologie et lié au ministère britannique de la Défense en tant qu’expert en armement. Dans les années nonante, il s’est rendu trente-six fois en Irak avec l’équipe des inspecteurs en désarmement. Il est donc une source de premier plan concernant les armes de destruction massive. Il avoue à ses supérieurs avoir rencontré Gilligan une semaine avant l’émission radio.

Le ministère de la Défense réagit durement. Le service de sécurité de la Défense interroge le docteur Kelly durant quatre jours. Le 19 juillet, la presse britannique révèle que les enquêteurs sont intervenus brutalement, qu’ils ont menacé Kelly de poursuite sur base de la loi sur le secret. Finalement, la Défense et Kelly ont décidé de ne pas rendre son nom public, car «si cela arrivait, mon nom serait éternellement discrédité», déclare Kelly.

Kelly se cache. Le 15 juillet, il refait surface. A sa propre demande, il témoigne devant la commission des Affaires étrangères sur la décision d’entrer en guerre. Le docteur Kelly est pâle et semble dépassé par les événements. Il parle à voix basse. Certains membres de la commission doivent porter la main à l’oreille pour comprendre ce qu’il dit. Les commissaires l’accablent de 179 questions. John Stanley, par exemple: «Monsieur Gilligan a abusé de vous. C’est très clair pour moi. Pas pour vous?» A quoi Kelly répond, hésitant: «J’ai été mis dans cette position contre ma volonté, mais je ne dirais pas que j’ai été abusé.»

Le lendemain, Kelly doit comparaître devant les parlementaires de la commission des Renseignements et de la Sécurité. L’audition se passe à huis clos. A son issue, Kelly dit à un ami: «Je suis brisé, physiquement et mentalement.» De retour chez lui, Kelly lit dans un journal qu’il s’est comporté devant la commission des Affaires étrangères «comme une vipère tortueuse».

Le même jour, la pression du Premier ministre Blair atteint son paroxysme. Il défie la BBC de nommer la source. Ben Bradshaw, ministre de l’Environnement, en remet une couche: «Aussi longtemps que la BBC ne nie pas qu’il s’agit de monsieur Kelly, nous devons admettre que monsieur Kelly est une taupe.» Le terme est lâché: David Kelly est une taupe, un traître. Un homme qui a toujours fait passer la vérité avant les exigences politiques de Bush et Blair se voit qualifié de traître. L’homme qui comptait sur l’anonymat lit dans le journal qu’il est une vipère tortueuse.

Le 17 juillet, à trois heures de l’après-midi, David Kelly quitte sa maison de la bourgade de Southmoor, près d’Oxford, «pour une petite promenade». Deux heures plus tard, il met fin à ses jours.
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voici la situation des cycles de David Kelly :

juillet 2003 (17/05/1944)
Sa 12
Di 13
Lu 14 I(26)
Ma 15 P(12)
Me 16 E(22)

Je 17
Ve 18
Sa 19

il en ressort

- un jour critique physique P12 le 15 juillet, jour de son témoignage, lors duquel il n'était vraiment pas en bonne forme physique apparemment. P12 est un typique jour de fatigue. il peut encore être accentué en situation de stress.

- un jour critique émotionnel le 16 juillet (E22) le jour où Kelly est "brisé physiquement et mentalement". le jour critique émotionnel est effectivement le jour où se passent de préférence les suicides...

Kelly se serait cependant suicidé le lendemain : il est probable que l'épuisement physique et moral des deux jours y est pour quelque chose. en général la dépression du jour critique émotionnel dure le jour en question, sauf si l'on se trouve dans une situation grave et dont on croit ne pouvoir sortir : elle se poursuite à ce moment là...

il y a discussion à propos du suicide de Kelly : j'ai quelques doute et pense qu'il a probablement quand même dû se suicider mais en raison de sa "mise sous pression"...
à un moment qui coïncidait avec une situation de fragilité.

pas de période critique septennale. (59 ans et deux mois)

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