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Marguerite Jeanne Japy épouse Steinheil dite « Meg » , née le 16 avril 1869 et morte le 17 juillet 1954, est une française célèbre pour avoir été au centre d’un fait-divers politico-sentimental et d’une célèbre affaire judiciaire.
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L’affaire Steinheil
Le 30 mai 1908, Madame Japy, mère de Marguerite, vient passer quelques jours chez sa fille à Bellevue. Initialement prévu le soir, le départ est reporté au lendemain à la dernière minute.
Le lendemain 31 mai, à 6 heures du matin, le domestique Rémy Couillard descend de sa chambre, située sous les combles, et découvre toutes les portes du premier étage ouvertes : parcourant les chambres, il découvre successivement Madame Japy puis Adolphe Steinheil, morts.
Madame Japy est morte d’une crise cardiaque, Adolphe Steinheil a été étranglé ; Marguerite est bâillonnée et ligotée à un lit : elle expliquera aux policiers avoir été attachée par quatre personnes (trois hommes et une femme) en habits noirs. On a pensé qu’ils recherchaient des documents secrets ayant appartenu au président Faure, sans doute en rapport avec l’affaire Dreyfus.
Les services de police soupçonnent tout d’abord Marguerite, mais faute de preuves tangibles, l’affaire est classée. C’est Marguerite Steinheil elle-même qui relancera l’enquête en glissant dans une poche de Rémy Couillard, son domestique, une perle qu’elle affirma s’être fait voler par ses quatre assaillants. Démasquée, elle cherche à faire accuser Alexandre Wolff, le fils de sa gouvernante, mais celui-ci a un alibi... Durant l’enquête, elle ne cesse de varier dans ses versions, accusant sans cesse une personne à la place d’une autre.
Le 4 novembre 1908, le juge d’instruction, M. Leydet, ordonne qu’elle soit arrêtée et emprisonnée à la prison de Saint Lazare. Il sera dessaisi de l’affaire au profit d’un nouveau juge, M. André.
Procès
Le procès s’ouvre le 3 novembre 1909 : la Cour d’assises de Paris est présidée par le président M. de Vallès ; Marguerite est défendue par Maître Antony Aubin, avocat, assisté de Maître Landowski. Les répliques de Marguerite Steinheil fuseront pendant tout le procès :
— « J’ai menti pour protéger ma vie de femme ».
— « Jusqu’en 1905, vous rencontriez vos amants à l’hôtel ? — J’avais cette délicatesse ! »
Pendant le procès, très médiatisé, on apprendra que Marguerite Steinheil avait énormément d’admirateurs, parmi lesquels le roi Sisowath du Cambodge. L’opposition cherchera à faire de cette affaire un procès politique et l’on accusera au passage Mme Steinheil d’avoir empoisonné Félix Faure, pour le compte du « syndicat juif », parce que le président s’était déclaré hostile à la révision du procès Dreyfus. Le 14 novembre 1909, après une plaidoirie de son avocat ayant duré plus de 7 heures, elle sera acquittée bien que le juge ait qualifié son discours de « tissus de mensonges ».
Hypothèse sur le meurtrier ?
S’il est aujourd’hui acquis qu’elle ne peut être la meurtrière de son époux et de sa mère, on s’interroge encore sur l’identité de ce meurtrier : selon certains historiens, il s’agirait probablement d’un grand-duc de Russie, l’affaire ayant été étouffée pour raison d’État.
Une lady
Après le procès, elle ira vivre à Londres sous le nom de Mme de Serignac. Elle rédige ses mémoires en 1912 et, le 26 juin 1917, épouse Robert Brooke Campbell Scarlett, 6e baron Abinger (mort en 1927) et deviendra lady Abinger.
Elle décèdera à son tour le 18 juillet 1954 dans une maison de repos à Hove, comté de Sussex.
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je suis allé voir sa situation le 30 mai 1908 :
Me 27
Je 28
Ve 29 E(8)
Sa 30 P(6)
Di 31 P(7) I(1)
c'est un jour critique physique P6/7 qu'est arrivé le drame de l'affaire Steinheil alors que l'intéressée a 39 ans.
pas vraiment une situation pour une "meurtrière" effectivement... ?
(on trouve dans ce cas plutôt une période critique septennale, et/ou un jour critique émotionnel)
pour son décès :
juillet 1954
Je 15 I(17)
Ve 16 P(18) E(1)
Sa 17 P(19)
Di 18
c'est un jour critique P19 et lendemain de critique émotionnel E1.
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