Le curé d’Uruffe est mort
En 1956, Guy Desnoyers a assassiné sa maîtresse de 19 ans, lui a ouvert le ventre pour tuer l’enfant qu’elle portait. Il avait échappé à la peine de mort et avait été condamné aux travaux forcés à perpétuité. L’information est passée inaperçue, Guy Desnoyers, le curé d’Uruffe, acteur du plus incroyable fait divers du siècle passé, est mort le 21 avril dernier, à l’âge de 90 ans.
http://www.estrepublicain.fr/fr/france/info/3968761-Folie-meurtriere-le-cure-d-Uruffe-est-mort
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Wikipédia :
Guy Desnoyers
Il est né le 24 février 1920 à Haplemont, un hameau du Saintois en Meurthe-et-Moselle.
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Le drame
En 1956, il a une relation avec Régine Fays, jeune fille d'Uruffe, âgée de 19 ans, qui travaille comme ouvrière à la verrerie de Vannes-le-Châtel. Elle est séduite au cours d'une activité théâtrale qu'il avait créée, et se trouve enceinte des oeuvres du prêtre comme Michèle en 1953. Desnoyers persuade le père de Régine que l'amant de sa fille est un jeune homme du cru, parti pour la Guerre d'Algérie. Peu de monde croit en son histoire et il proteste publiquement devant ses paroissiens en dénonçant une calomnie. Régine promet de garder le secret de la paternité de l'enfant mais refuse d'accoucher clandestinement, d'abandonner son enfant ou d'avorter.
Le 3 décembre 1956, peu avant la date prévue pour l'accouchement, Guy Desnoyers prend peur et entraîne Régine sur la petite route déserte qui mène à Pagny-la-Blanche-Côte. il arrête sa voiture près d'un bosquet et à deux reprises propose à la jeune fille de lui donner l'absolution. Etonnée, celle-ci refuse et s'éloigne à pied. Guy Desnoyers la suit tenant son revolver 6,35 à la main. Il tire alors à trois reprises sur sa maîtresse dans la nuit noire. Après l'avoir tuée, il l'éventre pour sortir l'enfant, (une petite fille), qu’elle portait. Après avoir baptisé le bébé, il le tue puis lui taillade le visage afin de se prémunir contre une éventuelle ressemblance. Il pousse ensuite la mère et son enfant dans un fossé.
Dès le lendemain, il organise lui-même les recherches pour retrouver Régine, tout en prétendant qu'il connaît le meurtrier mais qu'il lui est impossible de le dénoncer à cause du secret de la confession à laquelle il est soumis. Cependant, une amie de Régine confie à la police que la jeune femme lui avait dit que le curé était le père. Guy Desnoyers nie avec véhémence. Il est rapidement acculé à révéler la vérité par la rumeur, d'autant plus qu'une douille de calibre 6.35 a été retrouvée à l'endroit du crime et qu'il a justement un permis de port d'arme pour ce calibre. Le 5 décembre 1956, quarante huit heures après l'assassinat, il finit par avouer son crime.
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la situation du curé au moment du drame :
décembre 1956 (24/02/1920)
Sa 1
Di 2 I(1)
Lu 3 P(1)
Ma 4 E(22)
Me 5
Je 6
Ve 7
36 ans et 9 mois, donc pas de période critique, mais celle des 35 ans est à côté et sa relation date peut-être de ce moment-là. (en 1953 date d'une autre relation Desnoyers avait 33 ans).
par contre c'est un ensemble triplement critique : lendemain de critique intellectuel i1, un jour critique physiuque P1 le jour même, et le soir au moment du crime, l'entrée du jour critique émotionnel E22.
Guy Desnoyers décède la veille de son jour critique physique P18. (21/04/2010)
90 ans et deux mois, pas loin de la période critique septennale des 91 ans qui démarre à 90 ans et demi.
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