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"Le parcours du criminel Albert Foulcher n'a pas débuté à Narbonne, mais dans le Biterrois, à Pailhès, le 21 janvier 1993. Ce jour-là, il tue l'assureur André Meffray de six coups de pistolet."
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Le périple judiciaire d'Albert Foulcher, né le 15 janvier 1951 près de Béziers, commence en juin 1993. Interpellé, il est mis en examen pour l'assassinat d'André Meffray. Un assureur qui lui aurait vendu son affaire avant de détourner la clientèle. Ce crime, il le niera toujours alors que l'enquête le désigne clairement. Libéré le 22 octobre 1996, pour d'obscures raisons , il devait être jugé en mars 2000 par la cour d'Assises de l'Hérault. Il préfère la fuite et disparaît. En juin 2000, la justice le condamne à la prison à perpétuité par contumace. Selon ses proches, Foulcher était miné par la rancœur, accusant plusieurs personnes d'avoir causé son échec dans les affaires. D'après le psychologue, qui l'avait examiné en prison, Foulcher manifestait « méfiance, psychorigidité et surestimation de soi ». Ce serait pour se venger qu'il est revenu à Narbonne le 8 janvier 2001. Il reprochait à Maurice Michaud d'avoir récupéré sa clientèle par le biais d'André Meffray. Pourquoi est-il allé chez les Herrero ? Voilà des années qu'il côtoyait l'épouse de Pascal Herrero, Danielle.
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Le lundi 8 janvier 2001 à 14 h 30, les sous brigadiers, Hervé Prior et Patrick Rigaud se rendent au domaine Saint-Marcellin, propriété des époux Herrero, chemin de Bougna. Danielle Herrero vient d'avertir la police pour leur signaler la présence d' un homme qui lui inspire le pire. Quelques instants plus tard, Albert Foulcher, armé d'un pistolet-mitrailleur, tire à bout portant sur les policiers et les tue. Il se retourne et abat Pascal Herrero avec qui il discutait.
Le meurtrier prend alors la fuite pour rejoindre le cabinet d'assurance Axa, quai de Lorraine. Il ressort de l'agence avec Maurice Michaud. Ils prennent la route ensemble…
Deux heures après la fusillade de Narbonne, le corps sans vie de Maurice Michaud est retrouvé, chemin de la Capoulade, route de Coursan. Lui aussi a été assassiné. Face à la gravité des événements, le 'Plan épervier' est déclenché. Toutes les forces de l'ordre disponibles se lancent à la poursuite du tueur. Après avoir franchi l'Aude sur le 'pont à sel', Albert Foulcher force un barrage de gendarmerie à Valras, n'hésitant pas à tirer.
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Le 17 janvier 2001 au petit matin, Marie-Jo entend des bruits dans l’escalier. Elle pense aux dépanneurs de l’ascenseur. Elle ouvre la porte pour les inviter à boire un café.
Une horde de flics déboule, de quoi visiter trente pièces alors que nous n’en avons que trois.
On se marche sur les pieds, je vocifère.
Ils viennent chercher Isabelle, sans un mot ils l’emballent. Nous apprendrons qu’Albert s’était réfugié chez elle. Cerné par le GIPN, il s’est tiré une balle la bouche.
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Restent les vrais questions : Pourquoi cette terrifiante tuerie et comment Albert a pu basculer dans tant d’horreur et d’inhumanité ?
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une réponse partielle au "pourquoi" nous est donnée comme souvent, par l'examen de la situation cyclique de la personne :
21 janvier 1993 (15/01/1951)
Sa 16
Di 17
Lu 18 E(1)
Ma 19 I(1)
Me 20 P(6)
Je 21 P(7)
Ve 22
Sa 23
jour critique physique P7 après un ensemble E1 et i1 - pleine période critique septennale des 42 ans - proximité date anniversaire.
8 janvier 2001 (15/01/1951)
Sa 6
Di 7
Lu 8 P(18) E(1)
Ma 9 I(9)
Me 10
Je 11
c'est un jour doublement critique : physique P18 et émotionnel E1 (E1 est le plus "fort" de nos quatre jours critiques émotionnels)
et une récidive septennale : 49 ans encore (période critique septennale) proximité date anniversaire. (à une semaine du 50ème anniversaire)
un petit rappel des éléments "pulsions" à prendre en compte, et présents ici :
- périodes critiques septennales (celle des 42 ans puis après une pause de 7 ans, celle des 49 ans)
- jour critique émotionnel
- jour critique physique
- date anniversaire
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