j'en ai parlé dans mon post du 7 novembre, mais j'ai trouvé quelques indications intéressantes encore :
Wikipédia :
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Révélation
À 29 ans, (période critique septennale des 28 ans - ndlr) alors qu'il se promène hors de l'enceinte du palais, il découvre la souffrance (dukkha) endémique de son peuple qui lui avait été cachée jusqu'alors et le fossé qui la sépare du luxe de sa vie aristocratique.
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Il rejette alors titre et palais et commence une vie d'ascèse, suivant les enseignements de plusieurs ermites renonçants, des saṃnyāsin ou des sâdhu, et entreprend des pratiques méditatives austères.
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Pendant six ans, il pratiqua les austérités avec cinq autres ascètes méditants. Il faillit mourir d'abstinence et décida de trouver une autre voie ; ses amis pensèrent qu'il délaissait la pratique.
Éveil
Six ans plus tard, (période critique septennale des 35 ans - ndlr) alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayā, constatant que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension du monde, il les abandonne et accepte des mains d'une jeune fille du village, Sujāta, un bol de riz au lait, mettant ainsi fin à ses mortifications et se concentre sur la méditation et la voie moyenne, celle qui consiste à nier les excès, comparable au « rien de trop » delphique : en sorte, il s'agit de refuser le laxisme comme l'austérité excessive. Les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent, jugeant cet acte comme une trahison de sa part.
Siddhārtha Gautama s'assied alors sous un pipal (Ficus religiosa) et fait le vœu de ne pas bouger de cette place avant d'avoir atteint la Vérité.
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Gautama Bouddha a bien insisté sur le fait qu'il n'était ni un dieu, ni le messager d'un dieu et que l'illumination n'était pas le résultat d'un processus ou d'un agent surnaturel, mais plutôt le résultat d'une attention particulière à la nature de l'esprit humain, et qu'elle pourrait être redécouverte par n'importe qui pour son propre profit.
Deux interprétations différentes de cette affirmation départagent le bouddhisme ancien et le bouddhisme Mahāyāna.
La première est qu'il est possible à chacun, en tant qu'auditeur de l'enseignement de Gautama, d'atteindre l'éveil et de sortir du Samsara (Saṃsāra).
La deuxième est que tout être sensible possède en lui la nature de Bouddha (tathāgatagarbha), véritable nature de l'esprit, appelée parfois « graine d'éveil ». Cette interprétation, qui postule l'existence d'une nature universelle ontologique ou transcendante, est rejetée par le théravāda orthodoxe.
(c'est là - pour ce qui est de la seconde interprétation - une très intéressante description du "rôle" et de "l'effet métamorphose" de la période critique septennale... ndlr)
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